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Retour dans le Beaufortain pour ce dimanche, au lac de la Portette. Mon épouse désirait y aller, mais je n'étais pas trop chaud en raison du parcours. En effet, pour avoir un faible dénivelé (218 m), il faut monter en voiture jusqu'au chalet du Mont Rosset (2117 m) en empruntant 6 km de piste. Si on laisse le véhicule au terme de la route goudronnée, au lieu nommé Bon Pas le dénivelé serait alors de 750 m. C'est trop pour une journée que nous voulions plus reposante. Nous irons donc au bout de la piste et il nous faudra 30 minutes sur une piste tantôt goudronnée tantôt, le plus souvent, empierrée. La balade peut débuter en prenant la direction Nord Ouest pour rejoindre le chalet où l'on peut visiter la fabrique de Beaufort. Un panneau indique la direction du lac. Même si le sentier n'est pas balisé, la piste est bien nette. Les panneaux sont placés au bon endroit pour ne pas se tromper de sentier et pour parvenir au lac que l'on devine de part la configuration des lieux. La barre rocheuse qui va de la pointe de la Portette (2807 m) au pic de la Charbonnière (2737 m) ne laisse aucun doute sur la position du lac. Le début de la balade se fait en balcon, pendant 15 minutes. Puis le sentier se sépare en deux ; tout droit il se dirige vers le col du Mont Rosset, c'est le GR tour du Beaufortain. L'autre à gauche vous conduit au lac. Après 200 mètres de plat, le sentier s'élève et il faut franchir les 218 mètres de dénivelé. Malgré la pente, le sentier est agréable. Nous le monterons en flânant car la présence, là aussi, de fleurs (Rhododendrons, piloselle orangé, campanule, etc...) nous pousse à faire des haltes régulièrement. Le lac est joli et il est encore plus lorsque vous vous rendez au nord. De là, vous pouvez voir les glaciers de la Vanoise et bien sûr, les sommets de la Tarentaise. Vous pouvez aussi vous rendre au col de la Charbonnière (2494 m) et profiter de la vue sur la Pierra Menta et la pointe de Gargan. Ce point de vue donne une autre dimension à la balade que nous avions faite, il y a deux ans, au lac du Presset, en face du col de la charbonnière. En haut du col, la foule ne se presse pas. Prenez le temps de goûter au calme et avec un peu de chance (que je n'ai pas eu) vous pourriez apercevoir des chamois sur les parois rocheuses. Après 30 minutes de solitude, je redescends rejoindre ma fille et ma femme qui, elle, a profité de mon absence pour photographier les linaigrettes ainsi que d'autres fleurs. Le retour au véhicule se fait par le même itinéraire. |