|
Ouverture des vacances 2003 avec le lac de Gers. Le dénivelé est relativement faible. Il s'effectue quasiment dans la première moitié du parcours se qui rend le début pénible mais heureusement en forêt. Les fruits rouges de la forêt vous donneront les prétextes pour reprendre un peu votre souffle. Ce lac se situe près de Samoëns. Il faut prendre la route qui conduit à la station Samoëns 1600 puis surveiller sur votre gauche l'apparition du panneautage vers le lac. Vous quittez la route pour emprunter un chemin d'environ 1 kilomètre qui vous conduira au parking (Pont de Lededian). Comme souvent, les premiers arrivés seront les mieux servis et les retardataires risquent de ne pas trouver de place. La balade peut débuter. Comme indiqué précédemment, le début est assez laborieux. La pente est assez élevée mais la présence de la forêt atténue les difficultés. Vous êtes dans la forêt des Parements constituée essentiellement d'épicéas. Une fois les premiers 250 mètres de dénivelé avalé, vous arrivez dans une boucle avec une trouée dans les arbres qui vous permet d'apercevoir Samoëns. C'est aussi à ce point que se recoupent le GR96 et le sentier en provenance de Samoëns. La balade se poursuit, toujours sous les arbres et s'est fort bien car le soleil nous accompagne lors de cette première journée. Puis, la pente se fait plus douce. Nous arrivons au chalet de Porte à 1470 mètres. En face, vous pouvez voir les sommets du haut Giffre dont le Tenneverge (2989 m), gardien du cirque de Sixt Fer à cheval. Les difficultés sont terminées. Il ne reste plus qu'a se laisser "glisser" vers le lac et les chalets de Gers en suivant un sentier qui nous rappelle celui emprunté pour accéder au lac Soulier, dans le Queyras. Le gîte de Gers permet aux grands randonneurs de faire une étape avant de continuer leur route vers Annecy et d'affronter le col Pelouse dont la pente est impressionnante (700 mètres de dénivelé). Le chemin se voit facilement depuis les chalets. C'est un lieu agricole. Les vaches peuplent les lieux et les cloches des clarines accompagnent nos derniers pas vers le lac. Autres animaux des lieux, les crapauds dont nous apercevons les dépouilles asséchées sur le sentier. Leur taille est assez grande et le concert qu'ils doivent donner à la nuit tombante doit être agréable à écouter. Par contre, et c'est une constante dans pratiquement toutes les balades, la faune locale est assez silencieuse. Point de cris de marmottes malgré des lieux propices. Nous voici parvenu au lac ! Déception ! Le niveau est bas, très bas. L'environnement parait plutôt marécageux et les belles fleurs du printemps ont laissé la place à de l'herbe haute peut agréable aux jambes. L'ombre est aussi difficile à trouver en raison des pentes raides qui bordent le lac. C'est dans une situation peut confortable que nous prendrons notre repas. Les filles s'amuseront avec les papillons peu farouches qui attirés par le sel de la sueur, se posent sans façon sur vous. J'en profite pour m'éloigner pour faire quelques clichés d'ensemble. C'est à se demander comment les vaches font pour marcher sur ce sol rempli de pièges (trous, pierres) cachés par l'herbe haute. La déception passée, nous pouvons à présent profiter du paysage qui reste agréable. Au Nord, les sommets du Haut Giffre, au Sud, la montée verdoyante vers le col Pelouse. Je dois avouer que cette montée est attirante et que le panorama en haut du col me tente, mais ce ne sera pas pour ce jour. Peut-être dans une autre vie ! Pour repartir, nous passons de l'autre côté du lac. Le ru qui l'alimente en eau ne coule plus et l'odeur qui se dégage de ce lieu marécageux est fort désagréable. Sur le sol bourbeux, les crapauds miniatures, tout juste sortis de leur métamorphose, pullulent sous nos pas. Nous éloignons rapidement nos narines sensibles pour rejoindre les chalets. Le trajet retour se fait sur le même itinéraire. Nous arrivons assez tôt à la voiture. Cela nous laisse le temps d'aller jeter un oeil à la station de Samoëns 1600. L'architecture n'a rien d'originale (une station parmi d'autres) mais ce jour là, la fraîcheur qui régnait rendait les lieux plus agréables. Le panorama vaut aussi le déplacement. |