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Carte IGN : 3140 ET | Dénivelé : 250 m | Durée : 2h15 | Difficulté : Aucune
Exit le Luberon ! Bien qu'il reste encore des coins à parcourir, nous avons décidé cette année d'arpenter le Ventoux. Cela fait bien longtemps que le géant de Provence nous tend les bras. Notre première sortie sera pour le sud et pour l'une des nombreuses combes abruptes et encaissées, sculptées par des rivières, disparues depuis bien longtemps. Ces combes sont creusées dans les calcaires durs, en deçà de 1400 mètres d'altitude. Chacune a son intérêt, mais la plus spectaculaire reste la combe de Curnier. D'ailleurs, je parlerai plutôt de gorges de Curnier que de combe de Curnier tant les parois rocheuses sont hautes et resserrées. Au début de la combe, c'est un désert de falaises, découpées par l'érosion, qui de loin forment une gueule béante. Puis la montagne se referme pour en être obliger de quitter le sac à dos afin de pouvoir se glisser entre les parois. Au dessus de la tête, un mince ruban bleu en guise de néon. La promenade est courte et vous aurez tout le temps d'examniner grottes et abris sous roches. Certains sont clos de murs de pierre laissant penser que les hommes ont vécu en ces lieux, comme le confirmerait cette auge en pierre rencontrée en haut de la combe. Voilà le décor planté, maintenant en route pour la balade. Il faudra compter environ 2 heures à 2h15 pour faire le tour. L'ensemble est très facile et le passage dans les étroitures est amusant. Le départ se fait depuis le hameau des Fébriers. Pour y parvenir, vous devez passer par Bédoin, puis prendre la direction de Sainte-Colombe. Après environ deux KM, roulez lentement. Sur votre gauche se trouve la route, D208, qui conduit au village Les Baux. Au centre du village, cherchez sur votre droite le chemin des Fébriers. C'est indiqué par un panneau et une information signale que c'est une voie sans issue. Au bout du chemin vous trouverez le parking. Pour retrouver la combe, vous devez partir en direction du Nord-Ouest. Le chemin est bien indiqué. Vous apercevrez entre les arbres le mont pelé que constitue le Ventoux. Au bout d'un km, vous parviendrez à un mas et vous ne manquerez pas de voir sur votre droite les falaises calcaires de la combe. Engouffrez-vous en direction du jas des Landérots, sur un itinéraire balisé de jaune. Comme indiqué plus haut, les falaises se feront plus étroites et les basketteurs ou autres 3° ligne du Rugby auront bien du mal à s'y glisser. Après les étroitures, le sentier part vers la droite en montant. Vous y rencontrerez, sur votre droite, la fameuse auge de pierre, recouverte de mousse. Puis vous retrouverez un chemin. Le prendre, encore sur la droite et, parallèle à la Combe, il vous ramènera sur le sentier initial, à 750 mètres de la voiture. Le chemin de retour n'est pas très agréable. Par contre, et ce que je n'ai pas fait, essayer de sortir du chemin pour voir d'un peu plus prés la combe. Je m'attendais à trouver un point de vue sur le chemin de retour, mais nada ! Le sommet du Ventoux vous accompagne aussi dans la descente, dans un terrain caillouteux et peu accueillant. La végétation est clairsemée, comme ce thuya qui en profite pour prendre une belle forme de boule. La petite balade est terminée, mais pas encore la journée. A proximité du village des Baux se trouve un lieu ressemblant fortement aux carrières d'ocres de Roussillon ou de Rustrel, à une échelle moins importante. Le site est encore libre d'accès, mais sur la route, un panneau invite les visiteurs à ne pas dégrader les lieux, ce qui hélas, n'est pas respecté, ni par les enfants qui prennent plaisir à creuser et ni par les parents occupés à jaser. Pour vous rendre sur les lieux, revenez dans le village ; à gauche sur la D208, puis avant la fin du village, sur la droite, indiqué, la route des demoiselles coiffées. Continuez en direction des Fougassets ; 1 fois à gauche, puis une fois à droite ; et sur votre gauche un petit espace de stationnement. Les demoiselles sont sur la gauche. |