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Titre Lac anterne

 

Dénivelé : 950 m
+200 pour le col
Durée A.R. : 7h30 Difficulté : Très difficile

Il est des jours où l'on peut se sentir fier de ce que l'on a réalisé. Aujourd'hui sera l'un de ces jours. C'est une course bien difficile qui attend la famille désireuse de voir le lac d'Anterne (et le col pour les plus costauds) et bon nombre de personnes abandonne au refuge d'Anterne devant le mur qui se dresse. Si on ajoute à cela une chute mémorable, on a tous les ingrédients pour une journée inoubliable.

Mais commençons par le début... De bonne heure la famille émerge de ses rêves, qui d'animaux, qui de lacs, qui de sommets ! J'ai essayé de planifier un emploi du temps strict pour boucler la journée sans trop de difficulté. De plus, la carte mentionne un petit parking et le problème de stationnement est encore posé. La balade est suffisamment longue pour que nous évitions une marche d'approche (avec un fort dénivelé qui plus est). Nous traversons Samoëns, livré aux employés municipaux et aux quelques matinaux. Nous prenons la direction de Sixt Fer à cheval, encore plus désert. Le Giffre est encore bleu. Les travaux dans le cirque n'ont pas encore débuté. Voilà Salvagny, puis la cascade du Rouget, bizarrement abandonnée en ces heures matinales. C'est donc à 9h15 que nous parviendrons, bien après d'autres, au parking.

Cascade de la Sauffaz

C'est une course prisée puisque le col d'Anterne donne une vue extraordinaire sur la chaîne du Mont-Blanc, sur le massif des aiguilles rouges et le Brévent. Entre-temps, vous aurez découvert d'autres splendeurs. Nous débutons la marche parmi la foule nombreuse. C'est bien une cinquantaine de personnes qui par groupe plus ou moins étoffé commence à gravir les mètres du dénivelé. 240 mètres plus hauts nous attendent les cascades de la Sauffaz et de la Pleureuse (vous pouvez les trouver en fond d'écran). Première pause, premières sueurs ! S'hydrater pour la suite ! Le soleil nous gratifie d'un bel arc en ciel dans la pleureuse.

Sommet mont Blanc

Nous reprenons le sentier. La prochaine étape sera le collet d'Anterne 370 m encore plus haut. Si la première partie était assez fraîche puisque effectuée en sous bois, maintenant, les arbres sont plus rares et le soleil joue son rôle de radiateur. Tout en grimpant on peut profiter du panorama sur le village de Salvagny et plus loin Sixt Fer à cheval. Le collet d'Anterne est le seul passage entre les Rochers des Fiz et les Faucilles. Le voilà qui se profile à l'horizon avec comme point de repère la peu esthétique ligne à haute tension. La pente se fait moins raide, puis un petit virage à droite et là, pan, dans les yeux, le massif et l'aiguille du Goûter qui dépasse du col d'Anterne, au loin. Nous faisons une halte d'un bon quart d'heure pour permettre à notre équipe de se reformer et nous en profitons pour prendre un encas. Nous n'en sommes qu'à la moitié et pour l'instant le tempo est respecté.

Une photo insolite

Nous repartons. Le sentier plat permet aux muscles de se détendre. Nous entamons même une légère descente (toujours ennuyeux car au retour c'est synonyme de remontée) qui nous conduira après le ruisseau d'Anterne dans une grande cuvette marécageuse. C'est ici que se trouvent les chalets d'Anterne et le refuge d'Alfred Wills (Hommage à l'alpiniste Anglais qui s'était fait construire un chalet non loin de là). Sur la chemin, dans cet endroit rocailleux et parsemé de gros rocs, nous avons droit à une image insolite avec ce conifère planté en haut de son rocher. Puis c'est la douceur de la prairie, qui au printemps doit être un moins agréable bourbier sous l'influence des multiples rus. Le refuge est là qui propose un point d'eau ce qui permettra de remplir les gourdes pour le chemin du retour mais aussi des toilettes forts appréciables pour les dames et demoiselles.

Le lac d'Anterne

La petite halte terminée, nous reprenons le chemin. Il ne reste plus que 250 mètre de dénivelé pour parvenir au replat qui conduit au lac d'Anterne. Mais quel dénivelé ! La pente est raide, en plein soleil. C'est, à mon avis, le passage le plus difficile de la balade et bon nombre de personnes devra stopper pour reprendre leur respiration. Axelle, la plus jeune, commence à montrer des signes de lassitude. Plus que la fatigue c'est la difficulté qui l'épuise. Je la prendrai donc sur mes épaules pour faire une centaine de mètre. Cela lui permet de se requinquer pendant 5 minutes et lui redonne le moral. Surtout ne pas stopper net trop longtemps car sinon, elle n'aura pas la force de reprendre. Après avoir joué au baudet, je lui tiendrai la main un long moment pour la "tirer" et la stimuler. Le sommet se faisant proche, les forces lui reviendront. Ouf ! Le petit col est atteint et il est agréable de marcher sur du plat. Nous attendrons mon épouse quelques minutes. Elle aussi aura un peu souffert mais finalement, elle n'aura que peu de retard. Courageuse la petit famille ! ;-)) Le lac n'est plus très loin.

Le massif du mont Blanc

Le voici sous nos pieds ! Nous partons à la recherche d'un endroit où elles pourront se reposer et manger pendant que je continuerai pour aller vers le col d'Anterne. On ne peut être si proche et rester insensible à son appel. C'est encore 200 mètres de dénivelé, moins difficile que la dernière montée. Par contre, un vent glacial m'attend en haut du col et la polaire sera bien appréciée. 2257 m ! C'est inscrit sur le panneau et en face, la chaîne du mont Blanc, hélas, avec bon nombre de nuages tout autour qui masque le toit de l'Europe. A mes pieds, la réserve naturelle de Passy et le refuge du col d'Anterne. A gauche, le massif des Aiguilles rouges, à droite le lac de Pormenaz ! Que du grandiose ! Je prends un petit sentier pour me trouver un coin à l'abri du vent. C'est que je commence à avoir faim.

Choucas

Durant le temps où je resterai face à la montagne, soit une bonne demi heure, le sommet jouera avec les nuages. Tantôt il se montre, tantôt il se cache. Un choucas viendra me tenir compagnie, à moins qu'il ne soit plus intéressé par mes miettes de pain que par ma conversation. En tout cas, l'appareil photo ne le perturbe pas.

Le Dôme se dévoile

Tout cela est bien beau, mais il faut penser au retour. C'est que le chemin pour rentrer sera aussi long. Je profite une dernière fois que le mont-Blanc se dégage pour faire une dernière photo puis je redescends rejoindre le reste de la troupe.


Grenouille rousse

De loin, je vois les filles aller dans tous les sens. Elles ont déjà récupéré de leurs efforts du matin et pendant mon absence, elles n'ont pas perdu leur temps. En vadrouillant à droite et à gauche, elles ont trouvé un beau spécimen de grenouille rousse qui aura l'amabilité de poser pour la photo. Nous nous fixons une heure pour le retour afin de ne pas rentrer trop tard.

V'là l'heure de partir. Nous bouclons les sacs et hop chemin inverse ! Les marmottes commencent à se faire entendre et à se faire voir. Un dernier regard sur le lac, la plongée vers le refuge. L'arrêt pipi pour les dames. La logistique remplit les gourdes. Nous traversons le marécage, et retrouvons le collet d'Anterne. Nous goûterons ici avant d'entamer la dernière descente. Les images en tête nous repartons. Le sentier est étroit, délimité sur la droite par des pierres empilées. Un couple monte péniblement. Je m'écarte. Le pied droit sur une pierre... qui roule ... un juron ... des étoiles... c'est la gamelle et la douleur. Passée la première peur, je me redresse péniblement avec l'aide des filles. Pas besoin de passer des radios, j'ai compris : y a de la côte cassée.

Le reste du retour se fera dans le "brouillard" et dans la douleur ! Qu'elles furent longues ces minutes avant de retrouver la voiture.

C'est une semaine après, une fois de retour à cavaillon, que j'irai passer des radios : le verdict fut confirmé : deux côtes cassées et deux autres tassées. Mais, la douleur est loin et les images sont là ! Ce fut une belle journée !


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