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Balade réalisée en juillet 2015, depuis Orcières Merlette, dans le Champsaur (Hautes Alpes)
Pourquoi faire 3 balades quand on peut en faire une seule ? C’est ce que nous avons fait en ce jour. Résultat : plus de 21 km dans les jambes. En fin d’après-midi, cela s’est ressentie, les derniers mètres furent pénibles. Mais commençons par le commencement. La première partie du trajet ce fera en télécabine. Le départ n’est pas très loin de notre lieu de séjour. Sur Orcières, il y a deux télémix (remontée mécanique proposant des télésièges ou des télécabines). Celui pour Drouvet 1 et Drouvet2 et celui de Roche Rousse. Le prix est celui de la montée, votre billet vous permettra de revenir gracieusement si vous le désirez. Tarif été 2015
N’hésitez pas à consulter le site de l’office de tourisme : www.orcieres.com Nous devons aller au sommet Drouvet 2654 m. Ce sera donc le télémix Drouvet 1 et 2. En effet il y a un changement entre les deux remontées. Ces remontées sont aussi largement empruntées par les VVTistes qui trouvent là un bon terrain de jeux avec les pistes de ski. Le soir nous avions prévu de revenir avec la remontée de Roche Rousse, mais celui-ci est en panne, pour la journée. Bon, on sait qu’il faudra alors redescendre 430 m. Rien de compliqué... sauf que... Nous voici rendu au sommet. Joli panorama sur la vallée d’Orcières et plus loin sur la vallée de Prapic que nous avons arpentée dimanche. En montant, voyant la topologie et le temps, nous avons décidé aussi de nous rendre au lac des Pisses, au-dessus de Prapic. Initialement, cette balade devait se faire à partir de Prapic, mais il nous fut conseiller de partir depuis Orcières. En effet, c’est 1000 mètres de dénivelé depuis Prapic contre un balcon vallonné depuis les lacs d’Orcières. Pour les amateurs, il y a même une tyrolienne longue de 1800 mètres qui vous fait descendre de 2654 m à 2500 m en 1m20, le tout pour 35 euros (prix 2015). Le Roll’Air Câble est l’une des plus grande tyrolienne d’Europe. Pour notre part, nous nous rendons au Grand Lac des Estaris (2560 m). Le sentier est à découvert, comme tous les sentiers que nous emprunterons. Ici, pas d’arbre, du minéral et des prairies. C’est un balcon qui passe sous le roc des hommes (2775 m), puis la pointe des pisses (2837 m) et le col des Pisses. A partir de ce point, le sentier descend tranquillement vers le Grand lac d’Estaris. Sur la route, le lac long se dévoile, puis le Grand Lac d’Estaris. Tout le long, la vue est magnifique sur les montagnes et vallées avoisinantes. Je partirai vers la gauche pour pouvoir rester en altitude et prendre des photos du lac, juste en dessous de la pointe des Estaris (3086 m). Puis, on repart par le sud en direction des lacs Jumeaux, dont un des deux est mal-en-point. Ce jour-là, le lac à ouest est asséché, par contre, celui de l’est, vu d’en haut est cerné par une bande blanche. C’est à proximité que l’on verra que cette bande blanche est en fait des linaigrettes. Avant d’y parvenir sur la droite, en contre bas, le lac profond (2470 m) se manifeste. Nous voici au bord du lac jumeau qui va se faire mitrailler par les appareils photos. Ensuite, c’est ici que nous prenons vers l’est en direction du lac des Pisses. Le sentier est peu emprunté. Nous aurons la chance de croiser à l’aller un marmotton peu farouche. Le déclencheur de l’appareil photo lui fera lever la tête vers nous mais il continuera à progresser tranquille à 1 mètre de nous. Hélas, préoccupé par mon envie de le filmer, j’ai bâclé la prise photo et le film n’est pas une réussite… Grrrr ! Plus loin, dans une courbe, on quitte le domaine d’Orcières pour se retrouver en balcon en face la vallée de Prapic. Splendide ! On aperçoit clairement les sentiers que nous avons empruntés. Attention, il y a une section du sentier, sur environ 100 mètres, qui peut s’avérer délicat pour les personnes sujettes au vertige. Il faut rester prudent mais c’est néanmoins fréquentable. Sur le trajet aussi, une fontaine réalisée par des chasseurs (la fontaine de Sautaire qui doit permettre aux animaux de s’abreuver et j’avoue que j’ai été tenté de m’y désaltérer. Tout le sentier se trouve à une altitude de 2500 mètres avec parfois des montées et descentes pas trop marquées. Après le passage marqué comme délicat on approche du lac. On voit le sentier qui monte depuis Prapic, et là, on se dit qu’on a pris la bonne décision de venir depuis les lacs d’Estaris. On devine le lac sur la gauche par la forme des montagnes. On reconnaitra sa présence aux personnes allongées sur les pentes. Avant, nous ne manquerez pas l’entrée dans le parc national. Difficile de ne pas voir les drapeaux tricolores peints tous les 10 mètres, à moins que ce ne soit pour attirer l’attention sur le Roc Diolon (3071 m). Il est 13 heures, le temps de se reposer et de se restaurer. Cela fait maintenant 2h30 que nous marchons sans être vraiment fatigué. Par contre, nous avons faim :-). Après le repos, je prendrais une centaine de mètres d’altitude pour photographier le lac dans sa totalité.
Le retour se fait par le même itinéraire. L’après-midi étant un peu plus avancée, les marmottes commencent à sortir. On retrouvera notre marmotton du matin en compagnie de ses frères et/ou sœurs. Tous les 3 jouent les stars à la grande joie des petits et des grands.
Revoilà les linaigrettes des lacs Jumeaux. Nous prenons direction du lac profond (2470 m). Lui aussi abrite sur sa berge des linaigrettes mais en quantité moins importante. Rapidement, nous prendrons la direction du lac Long (2490 m) juste au-dessus. Les directions des lacs sont bien indiquées. Néanmoins, pour descendre au lac des sirènes (2400 m), plutôt que de revenir sur nos pas prendre la piste, nous prendrons le sentier qui descend le long du déversoir un lac. Attention, car la pente est raide et pas accessible à tout le monde. Le lac des Sirènes se présente et nous offre sa pelouse pour nous relaxer une dizaine de minute. Faut dire qu’à force à aller à droite et à gauche, à monter, à descendre, la fatigue commence à s’installer et il nous faut encore redescendre à Orcières Merlette. Nous repartons en direction du chalet de roche rousse, là où nous aurions dû prendre le télémix pour rentrer si celui-ci n’avait pas été en panne. De ce fait, nous passerons auprès du lac Jujal, qui devait faire l’objet d’une sortie. Pour rejoindre la gare du télémix, vous pouvez rester sur la piste ou bien emprunté ci et là les sentiers qui permettent de couper, mais là aussi la pente est parfois raide. Nous continuons la descente qui nous fait parvenir, au grès des virages, le lac de Jujal. Hélas celui-ci est un peu à sec. De ce fait, nous ne nous rendrons à sur ses rives. Nous nous en approcherons dans un dernier virage. Il nous reste encore 350 mètres à descendre. Heureusement, les marmottes ont décidé de nous distraire car c’est long, monotone et fatiguant. Les toits d’Orcières Merlette apparaissent. La route est bien indiquée vers l’office de tourisme, mais notre immeuble étant plus haut, nous faisons en sorte d’arriver le plus près possible. Enfin, la porte d’entrée ! Mort de fatigue mais quelle excellente journée ! Il me semble que je ne l’ai pas précisé mais le soleil a été encore présent du début à la fin.
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