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Balade réalisée en juillet 2015, depuis le lieu dit "les Auberts", dans la vallée du Champoléon, dans le Champsaur (Hautes Alpes)
La journée s’annonce encore belle. La météo nous promet du vent dans les vallées, ce qui nous rafraîchira. Aujourd’hui nous irons dans la vallée du Champoléon (ou du Drac blanc) et plus précisément au refuge du pré de la Chaumette. Nous redescendons de notre lieu de séjour en direction de Gap puis nous prenons à droite. Le trajet est bien indiqué. Ensuite, c’est tout droit sur la route principale, jusqu’au terminus. On passe le village des Borels puis d’autres hameaux avant d’arriver aux Auberts. Les derniers kilomètres se font sur une route étroite mais c’est surtout le parking qui bien que grand n’est pas forcément accessible (chemin défoncé pour les voitures basses). Nous jouerons la sécurité en stationnant le long de la route, comme nous le conseille une guide de montage. Nous prendrons la rive droite du Champoléon (ou Drac blanc). C’est à notre avis le meilleur sens car l’autre côté est une piste qui n’en finit pas. C’est le GR de Pays du tour du Vieux Chaillol. Par cet itinéraire, les paysages changent régulièrement alternant ombre avec les forêts de bouleaux puis de mélèzes ou soleil avec pierriers. Nous passons sur le pont qui enjambe le torrent d’Isora. Au bout de 300, après être entrés dans le parc des écrins on abandonne la piste pour ce sympathique sentier. L’objectif est annoncé pour 1h30.
Le sentier prend rapidement de la hauteur. La largeur du lit du torrent montre que les crues doivent être régulières. Cela me rappelle le Guil après la crue de 2002, dans le Queyras. Sur le trajet, les torrents que nous croisons sont à souvent à secs, hormis celui de la combe de Lauzon. En face, la cascade de Presle coule abondamment. Le sentier continue en montée douce, et au bout d’une heure, on aperçoit le début du pré des Charmettes et enfin, au milieu du pré, le refuge http://refugepredelachaumette.ffcam.fr/. Une fois près du refuge, on a une vue sur :
Le refuge est bien entouré mais ce n’est pas tout puisque après nous être désaltérés, nous monterons près du torrent du Rougnoux, 200 mètres plus haut. Il nous faudra une bonne demi-heure pour grimper le sentier en lacet. De là, nous pourrons voir le côté sud du Sirac (3441 m), alors que l’an dernier, nous avions pu voir le côté sud lors de notre randonnée au lac de Vallonpierre, et aussi au lac du Lauzon. Au sud, la crête du Martinet présente une roche bien particulière, comme si tout un pan de la montage avait été découpé au ciseau. Nous stopperons près du torrent pour le repas de midi. Puis nous reprendrons le chemin du retour, non sans faire quelques haltes pour la cueillette des framboises, fort nombreuses et mures à point. Nous prendrons cette fois la rive gauche qui nous permettra de passer au pied de la cascade de Prelles, hélas squattée par une famille… pas plus de commentaires pour ne pas être désagréable. Ce chemin de retour offre aussi une séance de bronzage ininterrompue, pendant une bonne heure de marche. Bien sûr dans votre sac, vous n’aurez pas oublié votre crème solaire. Plus tard, après la cascade, nous retrouvons un sous-bois rafraîchissant, avant d’attaquer la descente finale qui nous ramènera au parking. Coté faune sauvage, nous n’avons pas été gâtés cette fois. Une marmotte en face du refuge, mais absence de chamois et/ou bouquetins, bien que j’aie regardé au mieux. Probablement trop tôt (ou trop tard) dans la journée. Dans cette vallée, le bouquetin a été réintroduit en 1994 et en 1995. Les chamois, occupants historiques, sont eux plus nombreux mais tout aussi farouches. Allongés sous un rocher, ils ont dû regarder passer un énergumène tournant la tête à droite et à gauche et lorgnant parfois avec un drôle d’objet. La paire de jumelles n’était pas suffisante aujourd’hui, il m’aurait fallu un télescope pour les « débusquer ». Reste nos amies les vaches, toujours d'agréable composition. Pas grave, la balade a été belle et les vues panoramiques sur les sommets ont remplacé la faune.
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