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Petite promenade réalisée en juillet 2012, en partant du Pont d'Arsine, sous Villar d'Arêne, près du col du Lautaret
C'est la dernière balade des vacances. Déjà pourrait-on dire car nous ne sommes que Mercredi mais les jours précédents ont été denses. Maintenant, on va le prendre plus cool. Aujourd'hui nous irons dans la vallée de la Romanche, là où elle n'est encore qu'un torrent issu du glacier du Clot des Cavales. L'après midi, comme nous aurons du temps, nous irons voir le jardin alpin, au col du Lautaret. Demain, ce sera un tour dans Briançon. Nous voici en voiture en direction du Col du Lautaret, depuis Serre Chevalier et nous continuons en direction de Villar d'Arêne. Au fur et à mesure de la descente, la Romanche se rapproche et 500 mètres avant le village, une route part vers la gauche, vers le parcours de santé. Nous l'empruntons, nous laissons le premier parking pour continuer au second, à coté du lac, une retenue d'eau de belle couleur. A noter que l'on peut continuer encore en voiture, sur une piste encore carrossable, qui passe par la rive gauche du lac, jusqu'à un 3ème parking. Le sentier que nous emprutont est sur le flanc de la colline. Du bruit et de la poussière attirent notre attention. Plus haut, un berger dirige son troupeau et celui-ci dégage une forte poussière. Nous longeons le parcours sportif qui n'a pas l'air d'être souvent fréquenté. Voici la Romanche, qui semble tranquille pour se révéler plus loin, dans des petites gorges, un flot plus tumultueux. Pour ne pas rester en reste, le ruisseau du Colombier, un torrent affluent, nous gratifie d'une jolie chute d'eau qui compense son faible débit. La romanche, elle, ne fait pas dans la dentelle et creuse la roche à grand coup de butoir. Le sentier route s'élève plus fermement pour passer le verrou rocheux. Nous arrivons à un croisement, nous prenons le sentier de droite, l'autre conduit au refuge de l'Alpe de Villard d'Arêne (2077 m). Vers 2000 m, le sentier se fait plat. Nous dominons la basse vallée, notre point de départ. Nous arrivons dans une vallée où coule tranquillement le torrent. Les abords présentent même des petites plages de sable fin qui iront très bien pour prendre le repas. Hélas, pour une fois que nous avions l'intention de farnienter les pieds dans l'eau, les nuages ont envahi les sommets. Pleuvra, pleuvra pas... Nous préférons ne pas courir le risque et nous rentreront plus tôt que prévu. Dommage car nous aurions pu contineur le long du torrent. Nous serions parvenus au pont de pierre, là où la vallée se resserre et héberge les premières eaux de la Romanche qui tombe du glacier du Clot des Cavales. Cependant, pour voir le glacier, il faudrait poursuivre encore l'effort avec un dénivelé supplémentaire de 300 m, jusqu'à hauteur de la cabane des Pichettes (refuge privé). En ce qui nous concerne, nous rebroussons chemin par le même itinéraire. Nous aurons ainsi grandement le temps de nous rendre au Lautaret et à son jardin alpin. Sur le chemin du retour, une marmotte, près du torrent nous regarde passer. Cette année, les marmottes ont été relativement rares. Il est vrai que nous avons emprunté des circuits assez fréquentés peu propices au développement de la faune sauvage.
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