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Balade réalisée en juillet 2011, à proximité du col du Glandon (Savoie - Oisans).
Que çà monte ! C'est le refrain de ce samedi matin ! Nous avons pris les lacs des Sept-Laux comme cible. Enfin, les 3 premiers lacs car nous n'aurions pas le temps dans la journée de faire les 7 lacs et de profiter du paysage. De toute manière, le brouillard régnant dans le Belledonne nous aurait privé des derniers lacs, donc pas de regret. Nous partons de Saint-Sorlin pour passer une énième fois au col de la Croix de fer et le Glandon, puis nous plongeons en direction de l'Oisans. Nous passons à côté du lac de Grand Maison. La route descends maintenant rapidement et nous passons près du barrage de Grand Maison. Nous voici sur une portion plate. Sur notre droite, nous apercevons la cascade des Sept-laux. La route s'élève à nouveau. Nous stopperons au 4° virage ; un emplacement permet d'accueillir 3 ou 4 voitures. Sinon, quelques mètres plus loin, vous avez l'ancienne route qui part vers la droite. Le début semble un sentier peu carrossable mais ensuite, le goudron est encore en bon état. Ne vous avancez pas trop car les chutes de pierres sont annoncées. A vous de voir ! Nous empruntons la route en mauvais état puis le sentier en direction des lacs est indiqué sur la gauche. Le début est déjà impressionnant avec des câbles pour nous aider à monter les marches qui constituent le chemin. Nous retrouvons le torrent sur sa rive droite. Nous entendons en contrebas le bruit de la cascade, sans la voir. Ce sera pour le soir, en revenant de la balade. Le sentier se fait un peu plus doux et nous traversons le ruisseau. Le sentier s'élève désormais en lacets interminables. Des jeunes bouquetins viendront nous distraire et nous permettrons ainsi de souffler. Certains portent des rubans de couleur autour du cou. Nous supposons que ce sont des colliers avec des émetteurs pour pouvoir les suivre dans leurs péripéties. Au fur et à mesure que nous progressions, la route en contrebas devient de plus en plus petite, donnant ainsi une appréciation du dénivelé franchi. Nous arrivons enfin dans un replat, synonyme de fin de la montée, enfin du moins pour arriver au premier lac, le lac de la Sagne (2067 m). La montée ayant été difficile, nous préférons longer le lac par sa rive droite, côté le plus herbeux, pour nous reposer avant de continuer sur les deux autres lacs du dessus. Cela fait 2h30 que nous montons, cette halte est nécessaire. Le repas avalé, je prendrai un peu d'altitude pour photographier le lac qui donnera un meilleur aspect, sous le ciel, toujours désespérément gris. De fil en aiguille, je finirai par dominer aussi le lac de la Corne (2096 m). Dommage qu'une ligne à haute tension dégrade un peu le paysage. Je rencontrerai un squelette de bouquetin, encore habillé de sa peau et garni de deux magnifiques cornes. Je reviens sur mes pas pour retrouver ma compagne et nous repartons en direction du lac de la Corne. Il est juste au dessus de notre position. Une fois arrivés au lac, nous continuons vers l'amont du lac. Je gagnerai seul le lac Jeplan (2152 m) proche du col des Sept-Laux (2184 m). Hélas, les nuages se transforment en brouillard et balayent le lac du nord vers le sud, et qui dit balayage dit vent, et il n'est pas des plus chaud. Il ne nous encourage pas à nous endormir et nous reprenons le chemin retour. Il sera lui aussi très long car le dénivelé est aussi difficile à descendre qu'à monter. Nous retrouverons les bouquetins quasiment au même endroit que le matin. Nous prendrons le temps d'observer un cabri suivre sa mère, l'étagne, sur des pentes vraiment escarpées. Pas de bouc, vieux bouquetin mâle, à proximité. Le "3° âge" a du rester sur les hauteurs, à l'abris des marcheurs. Nous retrouvons, pour le plus grand plaisir de nos jambes, la route ! Mais avant de revenir au véhicule, nous nous rendons sur la gauche en direction de la cascade. Elle est assez spectaculaire ; un panneau immanquable nous informe des risques de chute de pierre.
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