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Balade réalisée en juillet 2011, prés de Valmeinier et Valloire à proximité du col du Galibier (Savoie - Maurienne).
Aujourd'hui, nous partons pour la station de Valmeinier.www.valmeinier.com/. Ce n'est pas vraiment notre secteur, mais la vallée qui conduit au Galibier regorge de lacs, bien que hauts perchés. De plus, comme d'habitude, la vallée de l'Arvan restera probablement sous les nuages. Il nous faudra, en voiture, environ 1h30 pour rejoindre notre point de départ. Il nous faut d'abord redescendre dans la vallée de la Maurienne puis à Saint Michel de Maurienne prendre direction le col du Galibier, Valloire et Valmeinier. La route n'est pas très agréable car énormément fréquentée ; camping-car, motos bruyantes et peu respectueuses ! Plus haut, on quitte la D902 pour prendre la direction de la station de Valmeinier. Nous laissons la première station pour prendre en direction de Valmeinier 1800 et avant la station, nous prenons sur la droite en direction du parking de la Chenalette. La route devient rapidement une piste forestière mais bien aménagée. On y circule sans difficulté bien qu'étroite. Nous arrivons sur le parking qui est le terminus de la piste. Nous pouvons commencer la balade qui sera la plus longue en temps et en kilomètres de ces vacances. C'est une balade très agréable, tellement agréable qu'au début on se prend à flâner sur le chemin pour profiter du paysage. Et puis, plus tard, il faudra presser le pas pour pouvoir prendre le repas au bord du lac. Après avoir stationné le véhicule, nous gagnons le point de départ, l'Ordière (1769 m). Il y a deux itinéraires possibles pour gagner les lacs. Nous prendrons la piste de droite pour l'aller et nous réservons le sentier balcon pour le retour. 500 mètres plus loin, nous arrivons à Mathoset (1833 m) où un pont en bois nous permettra de franchir le torrent de Neuvache. Pendant 1 kilomètre, nous longeons le torrent jusqu'à un reste de montagne, qui a résisté à tout, contraignant le torrent, et à fortiori le chemin, à s'incurver. 500 mètres plus loin, nous atteignons la croix de la Portête (1923 m). C'est un carrefour. Un sentier conduit vers le lac vert, un autre vers le lac de Curtales et notre itinéraire à nous. Bien que proche, 15 minutes, nous ne nous rendrons pas au lac vert. Pas assez de temps ! Sur le retour, nous apercevrons au loin le lac. Nous poursuivons notre chemin toujours le long du torrent et cela pendant 1 kilomètre. Nous voici arrivés au Pré Sapey, une immense prairie. C'est là que nous laisserons le torrent pour nous diriger vers l'est en direction d'une prise d'eau que l'on devine de loin. Le sentier va nous élever de 100 mètres puis oblique sur la gauche en direction de notre dame des neiges. Une marmotte nous gratifiera de ses cris le temps de rejoindre la chapelle. Nous sommes à peu près à mi-chemin et il est déjà 12h15. Va falloir presser un peu le pas mais que c'est difficile de résister au torrent qui coule dans la vallée sous un ciel bleu dont nous avions perdu l'habitude. Les eaux étincellent et les berges invitent au farniente. Certaines familles n'y résisteront pas et les enfants profiteront de l'eau et les parents de l'herbe moelleuse. Nous entrons maintenant dans un immense alpage ; pas d'arbre, de l'herbe et des sommets, des barres rocheuses et devant nous, le sentier qui conduit au Mont Thabor. Il monte tranquillement mais sans arrêt. Petit à petit l'herbe se fait plus rare et cède la place au monde minéral. 2343 m, c'est l'altitude des Casses blanches, là où nous quitterons le sentier pour prendre vers la gauche en direction des grands lacs. Nous ne sommes pas encore arrivés ; encore au moins 40 minutes pour gagner les grands lacs. Nous montons et rapidement nous parvenons au premier lac, le petit lac Caspi. Et bizarrement, alors que jusqu'alors les panneaux n'ont pas manqué, plus de signalisation. Nous suivons d'anciennes traces, en direction du nord est. Nous sommes dans les pierres et nous perdons rapidement les traces. On arrive cependant à se repérer. Il faut longer la barre rocheuse qui se trouve sur la gauche. Lorsque nous arrivons sur le plateau, nous marchons en oblique vers la gauche pour ne pas louper le lac. 13h50 ! Ouf, les "grands lacs" sont là (2517 m). Pas grand monde autour du lac alors que nous avions rencontré pas mal de randonneurs sur le chemin. Tout le monde s'est éparpillé dans l'immensité des lieux. Nous ne profiterons, hélas, du décor que peu de temps. C'est qu'il faudra faire le chemin inverse. Nous aurons tout de même le temps de faire le tour du lac et de le prendre en photo sur toutes les coutures. Le retour se fait, du moins jusqu'à la chapelle notre dame des neiges, sur le même itinéraire. Je profiterai pour prendre un peu d'altitude afin de prendre le lac Caspi d'une vue plongeante. La descente, le ventre plein, est de suite plus agréable ! Nous apprécions le retour en observant les fleurs et le paysage. Puis, nous traversons le torrent, dont les rives sont toujours autant fréquentées et nous remontons vers la chapelle. Là, nous empruntons un sentier retour qui est un balcon. Il nous permet de surplomber le chemin que nous avons réalisé à l'aller et notamment le bloc de roche que nous avons contourné. Sur le flanc de la montagne, en face, nous apercevons le lac vert, véritable goutte d'eau posée sur une dépression. Et le sentier continue... continue... sans fin. La fatigue commence à se faire sentir et nous sommes toujours à 2000 mètres d'altitude. On se demande quand est-ce que l'on va enfin descendre. Voilà Valmeinier qui apparaît au loin et le sentier commence à descendre, lentement puis plus rapidement pour nous ramener à notre point de départ. C'est au final, une bien belle balade même si une migraine me taraude et qu'il faut encore faire un trajet en voiture pour rentrer à Saint Sorlin. Ce qui est bien c'est que les variantes sont nombreuses et que chacun peut se construire sa propre randonnée.
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