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Balade réalisée en juillet 2011, dans les alentours de Valloire
Ce sera la dernière balade des vacances. Nous avons, non pas épuisé, mais fait les balades que nous avions prévues et maintenant, nous aimerions nous délasser pour terminer les 3 semaines de vacances à Saint Sorlin d'Arves. Hier, nous sommes allés à la Basse du Gerbier, côté ouest des aiguilles d'Arves. Aujourd'hui, nous irons au refuge des aiguilles, depuis Valloire, c'est-à-dire la face est des aiguilles. Nous allons voir l'envers du décor. Joli pied de nez que nous fait la météo car, ce jour, le mardi 2 aout, il va enfin faire une vraie belle journée avec du soleil du matin et soir. Pour cela, nous aurons du prendre la voiture et gagner Valloire en passant par la Maurienne. Depuis Saint Sorlin, cela représente au minimum une heure de route. Durée approximative, car cela dépend du trafic, des cycliste qui se lancent à l'assaut du Galibier, puisque c'est sur la même route. Nous passons Valloire, et au passage, nous apercevons des vestiges du passage du tour de France 2001. Nous continuons en direction du col du Galibier. Le parking se trouve sur la gauche de la route, juste avant la route qui part vers la gauche sur Bonnenuit. Les orages précédent ont là aussi fait des dégâts, et les ponts et chaussées travaillent à la refection d'un pont écroulé. C'est un peu le "Bazard" pour se garer et pour circuler. Voilà le véhicule garé, nous pouvons prendre les sacs et partir en direction du refuge des Aiguilles. Au départ du sentier, vous pourrez vous renseigner sur les sommets locaux grâce à un panneau d'information. Après avoir traversé le torrent de Valoirette, nous entrons dans une forêt de Mélèzes, reconnaissables à leurs douces épines(1666 m ).Le sentier se dirige plein ouest et monte rapidement sur un surplomb (1845 m) avec quelques habitations. Encore un petit effort, puis le sentier devient balcon avec un léger faux plat ascendant. Nous surplombons le torrent des aiguilles. La vallée est magnifique (en fait, il s'agit de la combe des aiguilles) et me fait penser au vallon de la Leisse, dans la Vanoise. Au fond, nous apercevons les sommets des deux aiguilles (méridionale et centrale). La tête de chat est cachée. L'endroit est "habité", c'est-à-dire que nous y rencontrons des troupeaux de vaches, des oiseaux, des marmottes et nous aurons aussi un circaète Jean Le Blanc qui viendra planer au dessus de nos têtes. Un troupeau de vaches, de couleurs différentes, a élu domicile dans la combe du Puy. Les veaux tètent goulûment leur mère, un taureau tente de procréer, d'autres se désaltèrent ; un vrai enchantement ! Une fois le bas de la combe passé, le refuge n'est plus bien loin (500 m). De là, nous avons une vue sur la combe des aiguilles. Nous passons le refuge et nous continuons sur 500 mètres pour trouver un endroit proche du torrent. Cela fait environ 2h30 que nous marchons et il est temps de se reposer et de s'alimenter. Une fois fait, je continuerai tout seul en direction des Aiguilles. Une fois le léger virage franchi, l'aiguille tête de chat apparaît enfin. A chaque pas, elle se découvrira de plus en plus. Comme souvent pour les grands sommets, on a toujours l'impression de s'en approcher et ils sont toujours aussi loin. C'est un peu la sensation que j'ai et comme je n'ai pas l'intention de monter au col des Aiguilles (3163 m) je cesserai ma progression dès que le panorama sera suffisamment proche mais pas trop pour entrer dans l'objectif de l'appareil photo. Je retournerai près de mon épouse en empruntant la rive droite du torrent. Pas forcément le plus pratique car la terre a été remplacée par des cailloux. Mais, c'est de cette rive que je pourrai réaliser les clichés que je désire. Puis, ce sera le retour vers notre point de départ, en empruntant le même itinéraire. Cette dernière balade viendra clore de belle manière nos vacances. Vous pourrez vous en rendre compte en consultant le diaporama. |