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Le départ de la balade se fait depuis Ceillac. Un peu à l'écart des autres villages du Queyras, Ceillac est situé au carrefour de plusieurs vallées. Il est d'ailleurs surprenant de découvrir ce village, dans un lieu qui dégage calme et sérénité après une route fortement sinueuse et pentue. Pour aller au col fromage, il est préférable de remonter le village (à gauche en arrivant) jusqu'au village de vacances. Sinon, les prés sont à disposition pour se garer et la place ne manque pas. Recherchez sur votre gauche le GR5 (et GR58 - Tour du Queyras) et ses symboles blanc et rouge. Ils vous guideront jusqu'en haut du col. La montée vers le col est agréable mais deviendra pénible vers la fin en raison du dénivelé. Les arbres sont rares du début jusqu'aux ruines de la chapelle Ste Barbe et le soleil nous darde de ses rayons. Dans la montée, on découvre ainsi Ceillac mais aussi la jolie vallée du Cristillan, fort prometteuse. 500 mètres après "Le Villard", les arbres procurent un peu d'ombre permettant de reprendre son souffle et de se désaltérer sans se presser. En haut du col, le paysage est beau : le versant nord regorge de résineux procurant ombre et abris contre le vent. On y découvre un panorama sur les autres vallées. C'est ici que nous nous reposerons de nos premiers efforts. Initialement, nous avions prévu de revenir par le col de Bramousse. Une lecture plus assidue de la carte m'aurait permis de voir que la crête des chambrettes qui séparent les deux culmine 280 mètres plus haut avec un mur pour y accéder. Trop dur pour une première d'autant plus qu'Amandine souffre d'une tendinite. Nous choisissons alors de faire un crochet par le col des Estrongères, de bonne réputation. Le retour commence en effet de fort belle manière avec un balcon en sous-bois, fort fleuri, comme dans toutes les balades que nous aurons l'occasion de faire (c'est un des points fort du Queyras, la présence de la flore). Ensuite le sentier s'élève à travers la prairie vers le col. Hélas, le vent froid, pousse vers nous les nuages. Nous n'y couperons pas, nous aurons la pluie (petite averse peu méchante, mais le vent accentue la sensation de froid). K-way sortis, nous coupons à travers la prairie et à notre grande surprise nous rencontrons de nombreuses marmottes qui apprécient le soleil mais, visiblement, l'eau aussi. Elles nous apporteront une distraction et permettront aux enfants d'oublier les conditions météos et de ralentir un peu le train pour profiter pleinement des marmottons. La descente commence à se faire ressentir dans les jambes. Nous passons au lieu-dit le Villard, synonyme d'arrivée proche. Entre temps, le ciel s'est dégagé et nous permettra de profiter des magasins du village. La chasse aux souvenirs commence !
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