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La météo annonce du beau temps. C'est l'occasion de courir au Mont Viso et son belvédère. Nous devons nous rendre au parking de la roche écroulée après le dernier village de la vallée, l'Echalp. Hélas, c'était sans compter sur les effets des inondations du début de juillet 2002. Si nous avions remarqué que les bords du Guil avaient été secoués, nous ne pensions pas trouver de routes éboulées. Notre parcours en voiture stoppera donc à Ristolas. Aïe ! Comment faire pour parcourir les 3 kilomètres qui nous séparent du lieu de départ de la balade ? A pied ? Mais alors le trajet pour parvenir à notre objectif s'en trouvera rallonger ! Une calèche nous sauvera de cet ennui. Sous l'initiative de la municipalité, ce service a été mis en place pour permettre aux touristes de gagner la roche écroulée. Moyennant 21 euros, nous parcourons la distance sur les routes en réparation. Les filles, assises au côté de la conductrice, sont aux anges. Un accompagnateur nous narre les évènements tels que nous avons pu les entendre à la T.V. Nous voici redevenus piétons ! La balade débute. Nous ne pouvons que constater les ravages du Guil (berges détériorées, ponts arrachés). Malgré cela, le paysage reste splendide avec le Mont Viso en point de mire. Nous atteignons le petit belvédère du Viso en empruntant une partie du sentier botanique (le reste du parcours sera fait le samedi). Puis nous suivons le torrent du Guil, pataugeant, par moment, dans l'eau, pour cause de chemin absent. Un dernier effort pour grimper au belvédère et profiter du beau panorama (à noter que vous pouvez faire moins d'effort en restant sur le sentier forestier plutôt que de prendre le sentier qui file droit le long du torrent). Nous nous avançons dans l'herbe verte pour nous rapprocher du Guil. Le temps de la sieste et voilà le retour par le même itinéraire, le K-Way en plus car le vent s'est mis de la partie et la température a chuté. Il ne nous reste plus qu'à attendre le retour de la calèche en espérant que la place sera suffisante pour nous quatre, et il y en aura ! Sur le retour, nous nous arrêterons au village d'Abries, fort animé, pour nous rendre à une charcuterie de bonne réputation : poivre et sel.
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