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Cette boucle se déroule dans une ambiance forestière, avec les chênaies du flanc nord du Luberon et les cèdres que l'on trouve en crète. Tout en montant, vous admirerez le panorama sur Lacoste et son château, ainsi que sur Bonnieux. Le départ de la balade ne se fait pas directement du village, mais plus proche du Luberon. Vous devez laissez votre véhicule au parking de la Venasque, au carrefour de la D3 et du la D106. Il faut prendre le chemin qui monte droit vers le Luberon. 200 mètres plus loin, continuer sur le chemin de droite. Le sentier se fait à travers les chênes blancs. Quelques pins d'Alep pointe leur tronc et les chênes kermes rappelle que l'on est en Provence. Pendant la montée, la vue sur le nord se dégage ; le ventoux, Roussillon et bien sûr Lacoste et les restes du chateau du marquis de Sade. Un peu plus haut, une charbonnière avec son mur de soutènement. Un passage bien débroussaillé indique la séparation entre le territoire de Lacoste et celui de Ménerbes. Les premiers cèdres se dessinent dans la combe qui se resserre. Nous dérangerons d'ailleurs des sangliers que nous n'aurons pas le plaisir de voir, mais en tout cas celui des les entendre. A grands fracas de branches brisées et de grognements, ils s'enfuient. Passez la première peur, nous regrettons de ne pas les avoir aperçus. La montée est assez rapide. A éviter tout de même par forte chaleur (à partir du mois de juin) car les arbres, en tout cas le long de la montée, ne produisent pas assez d'ombre pour vous protéger du soleil. En une heure, nous rejoignons un beau sentier plat dans les cèdres. Le lieu est calme mais déjà au loin, nous entendons les premières clameurs des pique-niqueurs du dimanche, venu balader ou faire du vélo sur la route interdite à la circulation automobile. Parvenus à la route, nous prenons à droite pour nous éloigner un peu de la "foule". Dès que nous trouvons un endroit calme nous nous y installons pour le repas. Comme d'habitudes, les oiseaux sont présents et nous accompagnent de leurs chants. 14 h ! Les cohortes de cyclistes commencent à dérouler sur le bithume. Il est l'heure pour nous de plier bagage et de repartir. Nous marchons sur la route jusqu'au panneau annonçant la forêt de Ménerbes pour prendre à droite et redescendre dans la plaine. Si les premiers mètres se déroulent à découvert, dans un pure garrigue, avec un déboisement intensif pour éviter les incendies, l'atmosphère se fait immédiatement plus fraiche lorsque nous entrons dans le vallon de Cavède. Celui-ci par ses odeurs, sa végétation, les roches nous rappelle la combe de Vidauque, plus à l'ouest. Nous rejoignons le sentier carrossable pour retrouver au bout de 30 minutes notre véhicule. |