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Carte IGN : 3142 OT | Dénivelé : 460 m | Durée : 4h00 | Difficulté : aucune
C'est 16 km dans le luberon, dont une grande partie dans un Luberon sauvage que nos pas nous ont conduit en ce dimanche 15 avril 2007. La balade est une boucle qui part du village de Lauris. Le point d'arrivée est identique au point de départ. La boucle passe par la route des cèdres et par deux combes ; celle de Recaute et celle du Sautadou. C'est une sortie qui doit se faire avant le mois de mai. En effet, elle se déroule en majeure partie à découvert et sur les pierres calcaires, le soleil devient vite un ennemi. Enfin, c'est une balade au calme, loin du monde, hormis le passage dans la forêt des cèdres avec son cortège habituel de cyclistes et d'enfants dont les cris se mélangent à ceux des nombreux oiseaux qui chantent dans les cèdres. La balade n'est pas difficile, excepté ce problème de chaleur. Il faudra veiller à prendre de l'eau en quantité suffisante car l'ensemble dure tout de même 4 heures + les moments de pause que vous prendrez en cours de route. Le départ de la balade se fait depuis Lauris. Pour parvenir au parking, vous devez prendre la direction du centre de Roquefraiche, sur la D61. Après 800m, prenez direction le centre équestre de Recaute, sur un chemin goudronné. Au bout de 1,8 km, vous parviendrez à un parking. Le panneautage vous montrera que vous êtes arrivés au bon endroit. Vous prenez direction Recaute, en restant sur le chemin goudronné, pendant 600 m. Puis, c'est l'entrée dans la combe de Recaute. L'asphalte a laissé place à la terre. Le sentier est large et plat ; une bonne entrée en matière. Sans vous en rendre compte, vous montez sur cette pente douce en écoutant les oiseaux. Après environ deux km, vous rattrapez le GR97. Prenez le vers la gauche, il conduit dans le vallon du grand Ubac, toujours sur la piste forestière, bien dégagé pour que les sapeurs pompiers puissent intervenir rapidement en cas de départ de feu. Vous êtes à 390 m d'altitude lorsque l'itinéraire quitte la piste pour entrée dans les arbustes. La pente est plus vive et en l'espace de 800 m, vous vous serez élevés de 100 m. Vous rattrapez la piste et tout en reprenant votre souffle vous arrivez à la citerne. Vous êtes au pied de la difficulté de la journée. Un bon dénivelé pour passer la barre rocheuse ; d'en haut vous pourrez admirer le luberon sud et les vallons qui le parcourent. Parvenus en haut, en marchant vers l'ouest vous rattraperez le sentier botanique. Vous prendrez à droite, sur un sentier qui descend rapidement (oui, il faudra remonter de l'autre côté, mais c'est moins raide). Dans le vallon, vous ne manquerez pas de trouver un cèdre pour vous reposer, au frais. C'est ce que nous fîmes pour l'heure du repas. (Il existe une variante. Vous pouvez, en rallongeant un peu la balade, ne pas descendre mais continuez le sentier botanique. Par une boucle, il vous ramènera sur la route des cèdres.) Une fois retapé, vous reprendrez le chemin qui droit vers le nord, vous reconduira à la forêt des cèdres où vous retrouverez la route (interdite à la circulation) et la civilisation avec les familles venus promener en tout sécurité les enfants. La forêt résonne de cris joyeux. Libre à vous de flâner ; ce ne sera pas notre cas, car nous connaissons bien la forêt pour l'avoir déjà traversée à maintes reprises. Continuez sur la route, en direction de Bonnieux, vers l'est. C'est la partie la moins intéressante puisqu'une fois passer la barrière, vous devrez rester sur le bord pour laisser passer le va et vient incessant des automobiles. Vous hâterez le pas pour rapidement arriver au sentier qui vous conduira à la Tour Philippe. C'est malgré tout environ deux km sur la route. Heureusement, vous bénéficiez du panorama vers le nord ; Bonnieux, Lacoste, le Ventoux, les ocres. De loin, sur votre droite, vous apercevrez des bâtiments. Vous y passerez à côté en revenant. Vous avez quitté la route et vous parvenez à la tour Philippe, datant du 13ème siècle. En continuant, vous arriverez aux restes de Pantayon, en pleine restauration. Ce sont les habitations que vous voyiez depuis la route des cèdres. Sans certitude, nous pensons qu'initialement, il s'agissait d'un relais, ou d'une auberge, dans lequel s'arrêtaient les voyageurs qui traversaient le Luberon. Le sentier comporte les traces des roues des charriots. A partir de ce moment, le chemin ne sera qu'une descente. Forte au début puis en pente très douce et fort agréable sur la fin. En descendant, vous passez à côté d'une demoiselle coiffée. Puis, après un lacet, vous passez entre la demoiselle et un autre pic rocheux tels deux gardiens du passage. La végétation change souvent, pins, chênes, clairières. Cette fin de balade est délicieuse ; ombragée et calme. Au passage, une somptueuse demeure implantée dans une clairière proche d'une petite marre. Probablement un forage. Puis, vous arriverez dans le vallon de Valbigonce et vous retrouvez votre véhicule. |