De 13, nous sommes passés à 3. L'aînée est partie avec les autres pour prendre son premier emploi le lundi. Nous nous doutions que cela serait difficile, mais pas autant que cela. Avec eux, la motivation de la plus jeune s'en est allée. Nous avons choisi pour ce jour une balade juste derrière notre appartement. Nous la pensions facile et elle ne l'était pas tant que cela. Aussi, nous raccourcirons le trajet initial.

Nous avions choisi de marcher dans les gorges de la Balour qui offrent une balade spectaculaire et assez facile (sauf après la pluie), même si la montée est parfois rude.

Nous débutons la marche depuis l'église, sur la route goudronnée. A sa fin, des panneaux indicateurs vous montrent le chemin. Le sentier se continue sur un chemin forestier, le long du ruisseau de la sourde. En cours de route, le ruisseau se tait et il faut refaire quelques pas en arrière pour voir à quel endroit il rejaillit de la roche.

Puis, nous parvenons à un carrefour de chemins. Un ancien écriteau à peine lisible, traîne à terre. Le nouveau panneautage indique les gorges. Le ruisseau du Balour est à sec et heureusement car une parti du sentier emprunte le lit du torrent. Le sentier n'est pas toujours bien marqué et même parfois, une ficelle bloque le sentier poussant à faire un détour.

Nous montons au fur et à mesure puis nous décidons de stopper dans une clairière à 1286 mètres. Même si le but initial n'est pas atteint, cela fait tout de même un bon 500 mètres de dénivelé, pas trop mal avec quelqu'un refusant de marcher. Le point de vue nous permet tout de même de voir le pic du Gourzy (1917 m).

Nous reprenons le chemin de retour en passant cette fois par le bon sentier et effectivement lors de l'aller le trajet indiqué zappait complètement les gorges. Cela a apporté un intérêt à une balade qui n'en n'avait pas.

De retour près de l'église, j'en profite pour emprunter une partie du chemin des princes, permettant de bénéficier d'une vue magnifique sur les Eaux-Bonnes et l'hôtel des Princes.