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Voilà une balade bien agréable que je vous propose. Celle-ci a été effectuée en septembre 2004, peu de temps après la rentrée des classes ; un moyen de prolonger les vacances. Nous avons marché sur la côte bleue, à l'ouest de Marseille sur la partie La Redonne - Niolon, deux charmants villages. Quelques précautions à prendre, avant de vous engager :
Le train ? Oui, le train car pour éviter de revenir par le même itinéraire et ne faire qu'une partie du chemin, il faut prendre le train à Niolon pour se rendre à La Redonne. Ce dimanche, c'est à 11h30 que nous avons pu nous rendre, gratuitement, jusqu'à la Redonne. Le trajet est rapide, une dizaine de minutes et permet aux voyageurs d'admirer le paysage. Le village de Niolon est de petite taille et il faut laisser votre véhicule à l'entrée nord du village, sur le parking prévu pour les visiteurs. Inutile de vous engager dans le village, vous risqueriez de perdre votre temps à d'une part chercher une place pour stationner mais aussi pour repartir en soirée. De plus, cela vous permet de surplomber le village et de vous mettre en appétit visuel. Le trajet pittoresque traverse de nombreux tunnels et de nombreux viaducs. La SNCF n'a pas regardé à la dépense pour créer cette ligne. Probablement qu'initialement, sa conception a du créer des remous, mais maintenant les touristes peuvent en profiter et les villages aussi. Nous quittons la gare pour gagner le port. En empruntant les petites rues qui longent le quai, nous arrivons sur un sentier qui nous conduit sur les hauteurs du littoral. L'endroit est habité et on se surprend à envier les propriétaires des lieux. Puis la garrigue reprend ses droits et tout en hauteur nous arrivons au cap des Figuières. Ce sera notre halte pour le repas mais aussi pour un bain bien appréciable. Dans cette petite crique, l'eau est encore chaude et c'est un vrai plaisir que de s'y glisser. Les environs se prêtent à une petite leçon de SVT avec l'observation des nombreux fossiles sur les rochers. Les lieux sont paisibles. Quelques personnes comme nous se prélassent profitant du calme revenu. Nous repartons ensuite direction le Grand Méjean. Il faut remonter dans le hameau des Figuières, le traverser pour rejoindre le chemin du Méjean (attention, ne pas redescendre vers la mer). Sur les pins d'Alep, les dernières cigales se font entendre. Ce jour là, au grand Méjean, le restaurant du village était pris d'assaut. Les éclats de voix, le décor, tout vous transporte dans l'univers de Pagnol et de sa trilogie. Mais qu'il est beau ce village ! Nous le traversons rapidement laissant les convives à leurs conversations et nous nous dirigeons vers le sentier de l'Erevine. Le sentier a été aménagé. Il est merveilleux et offre des vues panoramiques magnifiques, notamment sur la ville de Marseille. Néanmoins, c'est dans cette partie que la chaleur se fait le plus ressentir. Les rochers réverbèrent les rayons du soleil et les falaises nous masquent le léger vent du nord. C'est de l'air brûlant que nous respirons. Une halte sera nécessaire pour reprendre notre souffle et éviter le coup de chaleur. Le cheminement suit la côte, puis, par un pont, traverse la voie ferrée. Nous la longeons encore sur 300 mètres avant de passer par un passage souterrain pour rejoindre le bord mer. Ne traversez pas comme certains la voie ferrée ! Il vous faudra chercher le passage car celui-ci est un peu caché par les broussailles. De l'autre côté, c'est autant le "maquis" et il faudra crapahuter pendant quelques mètres pour retrouver les rochers, en face de l'île de l'Erevine. C'est un peu plus loin que se présente un passage délicat. Après une ancienne usine, un chaos de rocher se dresse devant vous et barre l'accès à une petite calanque, très prisée pour la période. Ce sera l'occasion d'un second bain encore plus appréciable que le premier. Le départ se fera par une sévère montée pour rejoindre le pilier du viaduc afin de retrouver le chemin. Ne suivez pas celles et ceux qui escaladent les rochers ! Parvenus aux sentiers, nous continuons notre périple toujours en surplomb de la mer et des plongeurs. Nous approchons de la presqu'île du Moulon, un énorme rocher qui reste rattaché à la côte. Nous passons par la calanque des Jonquiers, en altitude. Petite frayeur lorsque l'on voit le chemin se diriger vers la falaise ! En fait, il passe derrière un rocher ! Ouf ! Marseille nous tend désormais les bras. Il nous suffit de passer sous un viaduc, un de plus, pour retrouver notre point de départ, la gare de Niolon. Magnifique balade qui a plu à toute la famille puisque tout le monde veut y retourner, tant pour la baignade que pour le plaisir des yeux. A ce propos, je vous engage à consulter le diaporama, toujours en deux formats. |