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De la nature sauvage, du dépaysement, du calme et de la sérénité ; c'est tout cela que vous trouverez dans le vallon du Roumiguié ! Il existait avant un ancien sentier qui menait du vallon de la galère à la route des cèdres en empruntant ce vallon. Les années ont passé, le GR passe un peu plus à l'est et la nature a repris le dessus. Une première tentative nous a fait descendre le vallon "à la sanglier", dans les branches et les ronces. Un internaute charitable, honte à moi, j'ai perdu son nom et son adresse, m'a envoyé un relevé GPS. Et cette fois, nous avons localisé l'ancien itinéraire, balisé d'un vert encore bien apparent par endroit. C'est donc la balade du jour ! Nous avons pris deux véhicules car la boucle complète serait trop longue à faire, en début de saison. Une voiture est laissée à la Roquette, près de Cheval Blanc (avant les gorges du Régalon). L'autre sera garée à la barrière sur la route à sens unique dite la route de la combe de Vidauque. Cette barrière interdit l'accès à la route des cèdres qui parcourait toute la crête du Luberon jusqu'à Bonnieux et sa fameuse forêt de cèdres. Il nous faudra une bonne heure pour parcourir les 4,5 km qui conduisent au Bastidon du Pradon, sommet du petit Luberon (voir le diaporama de la balade de la combe de Vidauque. Ce lieu devient pour nous un lieu de pèlerinage. Il est entretenu bénévolement par un passionné qui a retapé le bastidon. On peut même y passer la nuit, comme dans un refuge. L'envie ne me manque pas d'y faire un séjour, mais les filles craignent les araignées :-)) Les enfants ont mis un nouveau mot sur le "livre d'or" du Bastidon. Le repas est vite avalé car la température reste encore fraîche. Nous retournons sur nos pas et c'est aux alentours de la Jassine qu'il faut commencer à chercher le chemin du vallon. Nous marchons encore sur 50 m jusqu'à un magnifique vieux cèdre, sur la gauche. C'est derrière cet arbre que nous trouverons le chemin. Attention, la pente est raide et il faut bien se cramponner pour ne pas chuter. On comprend mieux pourquoi le sentier a été condamné. Rapidement nous nous retrouvons dans le haut vallon. Le sentier devient plus agréable et c'est une véritable joie que d'évoluer dans ce sous-bois. Les oiseaux nous accompagnent dans cette marche. Nous regagnons le chemin déjà emprunté il y a quelques mois. De temps en temps, nous émergeons de nos arbres pour admirer le vallon et les pierres blanchies par le soleil. Nous voici parvenus en bas du vallon. Le terrain est désormais abandonné, là où il y a quelques temps poussaient encore des cultures. Des ruines de cabanons sont autant de vestige d'une vie agricole ancestrale, au temps où le productivisme n'était pas encore règle d'or. Nous prenons la direction du vallon de la galère avec comme point d'interrogation le passage qui l'an dernier était encore fermé par un grillage et qui obligeait à prendre un sentier à l'ouest. Ouf ! Le passage est ouvert, mais les ruches sont là ! Et avec elles, des centaines d'abeilles qui volent un peu de partout ! Go ! On ferme la bouche et on avance tranquillement à travers le bourdonnement ! Sûr, qu'avec des guêpes, nous aurions fait demi-tour :-)) Nous retrouvons un endroit bien connu, puisque une bonne partie des chemins passent par ce point du Luberon (Voir la balade du trou du rat / Font de l'Orme. Nous prenons vers la droite et montons vers la ferme des Mayorques. Un peu plus loin, prendre le bon sentier ! Nous arrivons sur le plateau avec la ferme expérimentale des Mayorques (avec entre autre, un verger de 40 variétés d'abricotiers). Des panneaux d'information ont été placés sous un préau pour raconter l'histoire des lieux mais aussi son avenir. Avant d'y parvenir, nous ne pouvons que constater les dégâts de l'incendie de cet été 2003. Même la forêt a subi les conséquences de la canicule. Heureusement, les flammes n'ont fait que lécher les arbres et rapidement, les dégâts devraient disparaître. Il ne reste plus qu'à descendre vers la roquette, à travers un chemin agréable. La descente offre une belle vue sur la vallée de la Durance et la trouée entre les Alpilles et un massif qui fait face. |