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Balade réalisée en juillet 2010, depuis Pralognan la Vanoise, en allant au col de la Madeleine, en Savoie.
Météo pas terrible sur les 3 vallées ! Nous choisissons de partir un peu plus loin et d'aller en direction du col de la Madeleine et de deux lacs non loin de là. Cela fait plusieurs années que nous devons monter à ce col, lieu mythique du tour de France cycliste, qui cette année, en 2010, a reçu la visite des coureurs. D'ailleurs la route en porter les stigmates avec d'une part une partie de la chaussée refaite (un vrai billard) et de l'autre, les noms de certains coureurs écrits en grosses lettres. Plan de coupe du trajet de notre balade Contrairement aux sorties précédentes, cette fois nous devons effectuer un trajet en voiture plus important. Nous partons vers Moutiers puis continuons vers Albertville, comme si nous rentrions déjà de vacances. Quelques kilomètres plus loin, après la sortie de la Léchère, c'est la sortie pour le col de la Madeleine, bien indiquée. La montée vers le col n'est pas une sinécure. La route est très sinueuse et parfois étroite. Même si certaines portions ont été refaites, la chaussée est de manière générale en mauvais état et ça secoue pas mal dans la voiture. Il faut rester prudent dans les virages avec les véhicules descendant qui parfois arrivent un peu vite. Notre balade va se dérouler dans le massif de la Lauzière dont la partie nord est classée zone Natura 2000 afin de maintenir la biodiversité. C'est avant tout un territoire rural. Il existe un sentier du tour de la Lauzière qui représente en tout 60 km. Vous pouvez télécharger le guide du tour de la Lauzière. Pour gagner le point de départ de la balade, le refuge Le logis des fées, il faut se rendre à Celliers le haut ou Celliers du Dessus. Une fois parvenu à ce hameau, surveillez alors sur votre droite (pour ceux qui monte vers la Madeleine, à gauche pour les autres), dans un virage en épingle, une route qui monte vers l'Arpettaz. Un panneau indique la direction, vous ne pouvez pas vous tromper. C'est cette étroite route qui vous conduira en 5 km au refuge (1839 m). Le refuge le logis des fées se prononce en patois "la bourna dé lé fayé", c'est-à-dire la grotte des fées. L'expression est à double sens puisque le mot fé désigne aussi bien des brebis comme des petites bonnes femmes dont les enfants avaient peurs. Depuis, le refuge, vous avez le choix de prendre la direction du lac de l'Arpettaz (30 minutes) ou le lac du Branlay (1h15). Pour notre part, compte tenu de l'horaire, nous prendrons en premier celui de l'Arpettaz. Nous y arriverons ainsi pour prendre le repas. Le sentier monte un peu puisque le lac est à 1961 m. Le ciel étant couvert, le lac apparait dans un premier temps, sombre et inhospitalier. Une fois installé sur ses rives, on commence à en découvrir les charmes qu'il peut présenter par temps dégagé, avec le Mont Blanc au nord. Nous n'aurons droit qu'à des bancs de nuages qui par moment rendent l'endroit un peu lugubre et surtout frais. Le chalet de l'Arpettaz est en contrebas du lac, au nord. Nous n'apercevrons que sa toiture. Le repas avalé, nous prenons la direction du lac du Branlay. Le temps indiqué sur le panneau est de 1h15. Le sentier est bien indiqué, marqué de jaune et de rouge. Il monte fortement pour atteindre le haut de la butte du Grand Plan (2127 m), le point culminant de la balade. A l'est, nous sommes sensés voir les sommets du massif de la Lauzière, mais toujours aucun panorama pour nous. Un petit panneau, décourageant, nous annonce que le lac est alimenté par les névés environnants et que lorsqu'ils disparaissent, le lac se vide. Inutile de se faire des illusions, le lac sera à sec. Par contre, sur la terrasse supérieure, nous découvrons un semblant de lac parsemé de roseau et de linaigrettes qui offre un jolie aspect et plus intéressant que le lac vide du Branlay (2027 m) dont la particularité est d'être traversé par un ruisseau. Quelques photos puis nous reprenons la piste en direction de Celliers. Le chemin descend en continue et traverse des alpages. Parvenu à une grosse pierre, le sentier remonte en direction du refuge du logis des fées, alors qu'en contrebas, nous apercevons la route de montagne prise pour monter. Après la montée, un petit replat nous ramène au point de départ. C'est toujours une déception de ne pas avoir pu profiter des sommets environnants, mais néanmoins, cela fut une bonne journée compte tenu du mauvais temps régnant en Vanoise. Mais la journée n'est pas finie puisque, ensuite, nous continuerons l'ascension en voiture pour gagner le col de la madeleine, 2000 mètres. Le col est, comment dire, frigorifiant, oui, c'est le mot, par le courant d'air passant de la Tarentaise à la Maurienne, à moins que ce ne soit l'inverse, mais je ne suis pas resté assez longtemps pour me forger une opinion. Nous prendrons néanmoins le temps de faire la photo souvenir devant le panneau du col, décoré par de nombreux adhésifs tel une valise d'un globe trotter. Puis, ce sera le retour à Pralognan par le même itinéraire. |