Jeudi soir, les filles sont venues nous rejoindre pour 4 jours. Vendredi fut un jour pluvieux et nous n'avons fait qu'une petite sortie à la cascade de la fraîche et hier, bien qu'incertain nous avons fait une petite marche dans le massif de la Lauzière. Mais elles voulaient pendant leur court séjour faire une grande balade sympa. Quoi de mieux que de retourner au col de la Vanoise, déjà réalisé la semaine précédente.

Trajet aller/retour de la randonnée.

C'est ce que nous allons faire, mais cette fois, en sens inverse. Nous partirons du parking des fontanettes (1640 m). Cela nous permet de voir que depuis notre dernière venue, en 1998, un télésiège a été installé. Il fonctionne 3 jours par semaine (Dimanche, mardi et jeudi), du 13 juillet au 22 aout (en 2010). Le premier départ est à 8h30 et toutes les 20 minutes, il y a un nouveau départ. Cela permet de gagner en dénivelé et peut être intéressant pour le retour lorsque les jambes sont dures. A noter qu'en cas d'orage, le télésiège peut fermer et votre retour annulé. Quant au tarif, en 2010, il était de 5,45 euros pour un aller ou un retour et de 6,80 euros pour un aller-retour. Bien sûr, il existe des tarifs pour les enfants ou pour les familles, pour les VTT etc...

Depuis le parking, nous prenons la direction du cirque de l'Arcelin en passant sur le pont du Creuset qui franchit un torrent et plus bas deviendra le torrent de Pralognan. Ce torrent regroupe les différents ruisseaux qui dévalent des sommets et pour certains nous les rencontreront sur notre chemin. Le torrent est tumultueux et en traversant le bois, il prend un charme particulier.

Nous retraversons les aulnes poussant dans les pierres puis traversons le torrent du Dar. A la lisière du bois du Creuset de d'un pierrier, nous apercevons un groupe de chamois encore bas en raison de l'heure ; petite séance de jumelage. Puis nous reprenons notre progression pour atteindre le point 1881 m, croisement avec le sentier qui monte vers le Grand Marchet. Notre itinéraire part vers la gauche pour atteindre les bords du Morion (environ 2000 m).

Pour l'instant, plus d'autres animaux. Même les marmottes semblent avoir déserté les lieux, tout comme l'eau qui se raréfie, comparé à quelques années en arrière. De nombreux torrents sont à sec et le débit du ruisseau de l'Arcelin me semble plus faible que la semaine dernière. Nous passons les ruines des chalets de l'arcelin, inférieurs et supérieurs, pour attaquer la dernière montée qui nous conduira de 2200 mètres à 2500 mètres.

La pente est raide mais la progression est rapide et après 2h30 de marche, nous voici arrivés en surplomb du lac des assiettes. A propos de ce lac, en discutant avec un autre randonneur, nous apprenons qu'il y a une vingtaine d'année, il y avait encore de l'eau. Avant d'arrivée au lac des assiettes, nous aurons la chance de voir 3 marmottons s'amuser à se courir après et à se sauter dessus, avant que la mère (ou le père ?), d'une taille impressionnante vienne aussi prendre part au jeu.

Tout en nous approchant du refuge Félix Faure, du col de la Vanoise, nous retournons admirer les edelweiss aperçus la semaine d'avant, tout comme il y a deux ans. Puis nous remarquons un endroit bien abrité du vent, qui ne manque pas, ensoleillé et idéal pour la pause de midi. Il est 12h30, soit 3 heures après le départ. Alors que nous nous installons, une marmotte, curieuse s'approche, tout en conservant une distance raisonnable d'environ 10 mètres.

Après un farniente d'une bonne heure nous décidons de repartir. Toutefois, le gros nuage noir planant au dessus du lac long et de la grande casse nous contraint à conserver la polaire pour descendre. Nul doute que le vent sera aussi de la partie dans la descente. Nous passons rapidement le col pour emprunter le sentier qui longe le lac long, en direction des Barmettes. Sur le sentier, un marmotton va devenir le temps d'une séance photo la star du jour puisque batifolant à 1 mètre du sentier, il fera la joie des marcheurs du moment. Il va faire aussi la une de pas mal de photo.

Légèrement blasés et surtout frigorifiés, nous préférons continuer notre chemin. Nous voici dans la moraine, qui est plus sympathique dans ce sens là. Les 2 lacets sont rapidement avalés et nous voici devant le lac des vaches. Pas beaucoup d'eau ici non plus ! Tout cela devient inquiétant car d'ici quelques années, il risque de suivre le sort du lac des assiettes.

Pour traverser le lac, avec si peu d'eau, inutile de s'appeler Moïse. Nous traversons le lac avec, bien sûr, la photo souvenir qui sera comparée à celle de 1998. Dommage que la bise soit toujours présente. Nous prenons maintenant la direction du pont de la Glière, à travers une prairie marquée par les milliers de randonneurs. Là aussi, une marmotte viendra pointer son museau à quelques centimètres des appareils photos. Deuxième héros de la journée ! La scène se déroule juste avant le pont du Chanton qui enjambe un torrent qui, bizarrement, coule fortement.

Voilà maintenant le joli chemin emmuré qui nous conduit au pont de la Glière et au refuge des Barmettes (2010 m). De là, vous pouvez reprendre les télésièges, s'ils fonctionnent, pour revenir aux Fontannettes. Pour notre part, nous prendrons d'abord la piste de ski puis rapidement, le chemin va venir en lisière de cette piste pour onduler et nous conduire tranquillement, mais surement, au véhicule. De temps en temps, le sentier entre en forêt. Le tout est très bien indiqué et impossible de se perdre avec les différents chemins existant.

Nous voici rendus, après 2h30 de descente, soit une balade totale de 5h30.

Nous sommes allés au col de la Vanoise par les 3 accès possibles. Celui que je préfère est l'accès par le côté Maurienne, depuis le refuge du pont des deux eaux (voir descriptif). Les paysages sont plus diversifiés et la faune plus présente.

En ce qui concerne les photos de la balade, j'ai restreint le nombre pour ne pas faire double emploi avec le précédent diaporama. N'hésitez pas à aller consulter nos autres balades au col de la Vanoise :

• Depuis la Maurienne
• Depuis le téléphérique du Mont Bochor