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Qu'il est bon de passer une nuit sans bruit, au frais ! 7h30, le nez dehors ! 1600 m, la tête dans le brouillard. L'Iseran semble bouché mais cela ne nous empêchera pas d'aller voir les lacs de la Sassière et le lac du Santel et de monter au col de la Bailletta (2852 m), le tout dans la réserve naturelle de la Grande Sassière. Le départ de la balade se fait depuis le barrage du Saut (2280 m). Situé entre le barrage du Chevril et celui de la Sassière, il appartient à l'un des plus important ensemble hydroélectrique français. Le barrage et le parking utilisé par les randonneurs se trouvent à l'entrée du vallon de la Grande Sassière. La route qui y conduit se trouve près du barrage du Chevril (appelé aussi barrage de Tignes). Il faut prendre direction le Villaret du Nial. La route qui conduit au barrage (6 km) est pittoresque ; elle monte sévèrement en lacets resserrés. Au fil des virages, le lac du Chevril apparaît, mais pas la Grande Motte ni le Mont Pourri encore sous les nuages. Le lac du Saut, lac de barrage, n'est pas très grand, mais il sera le premier objectif de nos appareils photos. La première partie de la balade qui mène au lac de la Sassière se déroule sur un chemin bien dégagé et bien large au pied de l'aiguille de la Grande Sassière (3747 m). Le liseré blanc que l'on aperçoit en haut laisse présager la présence d'un glacier, sur le versant Nord. Les lieux sont propices à l'observation des marmottes et des chamois. Coutumiers de la présence humaine, ils vaquent paisibles à leurs occupations : des jeux pour les marmottons et brouter pour les chamois. Le soleil est désormais installé, ce sera une belle journée, égayée par cette faune nombreuse. Par une pente douce, on parvient après 1 heure au barrage de la Sassière. Nous le traversons pour nous abriter du léger vent froid afin de nous restaurer. De là, nous apercevons au loin, un bouquetin dont la tête et les cornes de détachent sur le ciel bleu azur. Les hauts sommets forment une frontière naturelle ; la pointe de la traversière (3338 m), la pointe de la Golette (3712 m), la Tsanteleina (3602 m), la pointe du Santel (3465 m), la pointe de la Bailletta (2993 m) et l'aiguille du dome (3017 m). Après le repas, nous continuons en direction du col de la Bailleta. Le chemin s'élève en contournant le lac. Puis le chemin s'élève en lacet pour passer un verrou rocheux d'environ 250 m. La piste est bien marquée. Puis, le chemin se fait de nouveaux plus doux ; sur la gauche, le lac du Santel, sous la Tsanteleina. Le col de la Bailletta n'est plus très loin. Il offre un beau panorama sur le lac du Santel. Le retour se fait par le même itinéraire jusqu'au lac de la Sassière. Par contre, pour revenir au parking du Saut, nous empruntons la rive gauche du ruisseau de la Sassière. Le sentier est moins fréquenté mais il est plus naturel. Pour ne pas manquer le chemin, après le croisement avec le sentier qui monte au passage du Picheru, faire 300 mètres puis prendre le chemin qui part vers la gauche. Sur le retour, quelques marmottes se donnent en spectacle. Elles attirent les randonneurs qui n'en demandent pas tant. Le lac du Saut se fait plus net. Derrière lui, les sommets du Dome de la Sache (3601 m) et le mont Pourri (3423 m). Encore quelques pas et nous redescendrons au pied du barrage. Quelques ruines avec la Grande Motte pour un dernier cliché et voici la voiture pour se reposer de cette première balade. A noter que s'il vous reste des forces, avant le lac du Saut, vous pouvez en prenant à gauche monter au lac du Plan de Cheval. |