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Balade réalisée en août 2015, depuis Orcières Merlette, dans le Champsaur (Hautes Alpes)
Voici la dernière grosse sortie, en tout cas pour le dénivelé. Nous retournerons dans la vallée du Champoléon (Drac Blanc) pour aller voir la cascade de la Pisse. Nous quittons Orcières, direction Gap. Nous prenons ensuite la direction du Champoléon, jusqu’au village des Borels (1250 m). Le parking est sur la gauche, juste après une courbe, vous risquez de le dépasser si vous n’êtes pas vigilant. Nous traversons le pont sur le Drac pour nous rendre au panneau indicateur et nous prendrons la direction du refuge des Tourronds. En fait, il y a une autre parking un peu plus loin, mais comme nous allons faire une boucle, il est plus judicieux de laisser le véhicule à cet emplacement. Nous longeons le torrent sur quelques centaines de mètres et nous arrivons au second parking, près de la route. A cet emplacement, vous avez un panneau d’information qui vous apprendra les ravages causés par le torrent dans les siècles précédents, ainsi que sur les alpages des Tourronds. L’objectif est toujours le même : le refuge. Le sentier nous fait monter assez fortement vers le hameau des Fermonds (1365 m). Là aussi, on peut stationner si on veut faire un simple aller-retour, mais attention les places de parkings sont extrêmement rares (une quinzaine, de mémoire). En traversant le hameau nous passons devant une charmante chapelle, dont la devise orne la porte d’entrée : Ni Dieu, Ni maître, Ni guerre. Le temps que cela monte au cerveau et je suis surpris… un chapelle … ni dieu… Cela attise ma curiosité. Google ! Et si vous voulez avoir la réponse sur cette chapelle anarchiste, un petit clic sur ce lien Maintenant, direction le refuge du Tourrond (1712 m) et cela sur un magnifique sentier qui sait alterner le paysage (roche, verdure, arbres) le tout à quelques mètres au-dessus du torrent du Tourrond. Puis, au loin, le fond de la vallée apparait formant un cirque, formé par
Pour l’instant, la cascade de la pisse n’est pas visible. C’est dans la montée au refuge, les derniers 100 mètres de dénivelé qu’elle apparait dans l’ombre des sommets. Le refuge abrite lui aussi une cascade du torrent de la Muande. Une belle sculpture en bois représentants deux aigles décorent la terrasse du refuge. Le refuge est assez fréquenté. C’est un passage inévitable vers la cascade et bon nombre de personnes attend là pendant que les autres vont à la cascade. Une fois la gourde d’eau remplie, et repris quelques forces après cette dernière montée, nous repartons vers la cascade, sur un chemin en balcon qui montera légèrement vers la fin. Il nous conduit presque au pied de la cascade (1750 m), où devrais-je dire des cascades, car si une tombe bien du haut de la falaise, un autre semble jaillir de la muraille de roche. La fin du sentier est exigüe et on ne peut pas être plus de 4 personnes sans se marcher sur les pieds. De toute façon, on est trop près et trop bas pour faire une photo de l’ensemble. Nous rebroussons chemin en direction du refuge, non sans contempler une énième fois la cascade. Nous profiterons d’un bosquet d’arbre qui nous fournit de l’ombre pour prendre notre repas et nous prélasser quelques minutes le tout avec la vue sur la cascade, bien que pendant le repas, mon attention fut captivée par le travail des fourmis rouges ramenant dans la fourmilière les aliments qu’elles pouvaient trouver. Revoilà le refuge ! Là, à un croisement de 4 chemins, nous prendrons celui qui descend vers le torrent. La pente est encore plus raide qu’à la montée, car il n’y a pas de lacets. Certains promeneurs arrivent par là et suent à grosses gouttes pour rejoindre le refuge. Nous arrivons près du torrent où nous retrouvons de la fraicheur. La cascade a disparu de notre vision. Nous repartons vers Les Borels. Un peu plus loin, un pont nous permet de traverser le torrent pour se retrouver sur la rive droite. A partir de là, le sentier file directement vers notre lieu de retour. Mais, sur le chemin, nous faisons de multiples arrêts qui pour manger des framboises et qui pour manger des fraises des bois, à chacun ses goûts. Les papillons sont toujours de la partie, et toujours aussi difficile à prendre en photo en plein vol ! L’expression papillonner prend tout son sens. Le retour est tout aussi agréable qu’à l’aller avec un avantage, c’est d’être plus à l’ombre. Vu comme le soleil chauffe encore ce jour, ce n’est pas négligeable et permet de flâner pour profiter du paysage. Les Fermonds apparaissent en contre bas. A partir de là, le chemin forestier que nous empruntons se fait plus raide, à tel point qu’un « itinéraire bis » a été mis en place pour pouvoir redescendre en lacer sur environ 500 mètres, évitant ainsi la piste trop pentue. Revoilà les Borels, le Drac et la voiture ! Nous sommes lundi, jour de marché, nous ne manquerons pas de nous y rendre pour acheter du miel de la vallée. Ainsi se termine cette randonnée sportive mais vraiment très agréable. On ne regrette pas de se faire mal aux jambes. Accessible à tout le monde, les enfants eux ne manqueront pas de se baigner les pieds dans le torrent.
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