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Randonnée réalisée en août 2016, lors de notre séjour à Prapoutel, Belledonne - Isère
Ce sera la randonnée des vacances. 8 heures de marche, quasiment 20 kilomètres et 1300 mètres de dénivelé cumulé. C'est une sortie difficile à faire lorsqu'on est en bonne condition. La dernière montée est très éprouvante et peut décourager certains pendant l'ascension. La descente est tout aussi pénible et délicate, encore plus avec la fatigue due à la montée. Lors de notre séjour à Saint-Sorlin d'Arves, nous avions fait une partie des sept Laux, celle du sud. Nous avions déjà vu le lac de la Sage, le lac de la Corne et le lac Jeplan. Cette fois, nous ferons les autres lacs, ceux de la partie nord. Du fait de la géographie du Belledonne, bien qu'à vol d'oiseaux nous ne soyons qu'à quelques kilomètres du point de départ, nous serons obligés de contourner la chaîne du Belledonne pour nous rendre à Allevard, puis prendre la route du Pleynet. Cela représente un parcours d'environ 45 minutes que l'on peut faire sur la route touristique, très agréable et assez peu fréquentée. D'Allevard, nous prenons la direction du Pleynet. Nous traversons les hameaux du Pinsot, puis de La Ferrière. Un peu plus loin, nous longeons la rive droite d'une petite retenue d'eau. Nous sommes proche du lieu de stationnement, Le Fond de France. Celui-ci sera atteint après une épingle à cheveu. Nous voilà partis depuis l'altitude 1089 m ! Rapidement, le chemin commence à monter et ne cessera qu'une fois aux lacs. Nous évoluons dans la forêt, à l'abri du soleil. Nous arrivons à un croisement, la côte Rosset (1200 m). Nous partons vers la droite. L'autre piste conduit à la cascade du Pissou que nous irons voir un autre jour. Le programme de la journée est assez chargé pour envisager de nous y rendre en fin de journée. Nous continuons à marcher jusqu'au croisement des deux ruisseaux (1540 m). Avant cela, nous avons du chercher le chemin pas forcément bien indiqué. Il faut rester vigilant pour repérer les traces. D'ailleurs, sur un arbre, l'inscription fin est inscrite. Nous prendrons le chemin de droite. Une fois la balade terminée, on se rendra compte qu'il aurait été préférable de prendre celui de gauche. Nous sortons du bois. Derrière nous, la vallée se découvre. Nous passons près du Chalet du Gleyzin (1610 m). La pente se durcit mais le chemin est agréable. C'est plus haut que cela se complique. Une fois parvenus au "cul de la vieille" (nom poétique), à 1856 mètres, les grosses difficultés commencent. Sur la carte, il reste 500 mètres à faire, mais 500 mètres en escaliers, non réguliers, parfois humides, pour grimper les 200 mètres de dénivelé restant et atteindre le lac noir (2090 m). C'est là que les moins motivés risquent de dire stop. Le lac noir est là, pas très grand, mais significatif d'arrivée ! Un peu plus loin, nous apercevons une bâtisse que nous prenons, à tort, pour le refuge des Sept Laux. Il s'agit en fait d'un chalet EDF. Comme la troupe s'est dispersée, je prends de l'avance pour pouvoir réaliser les photos et surtout pour pouvoir me rendre au lac du Cos, à 2 kilomètres. Je contourne le lac noir par la rive gauche pour rejoindre le premier barrage qui ferme le lac Carré (2132 m). Le sentier continue toujours sur la gauche, jusqu'à l'autre barrage qui ferme le lac de Cottepens, le plus grand des lacs des sept Laux. Pour se rendre au refuge, il faut passer par-dessus le barrage, ce sera pour tout à l'heure. Dans l'immédiat je continue mon périple. Je passe devant le lac de la Motte et j'emprunte le sentier vallonné qui longe le lac. Je prends quelques minutes pour me restaurer avant d'arriver au barrage du lac de Cos. Hélas, il commence à se faire tard, et il faut penser au retour. Je stopperai là, d'autant plus qu'un Patou m'aboie l'ordre de ne pas avancer plus. J'apprendrai par le gardien du refuge, qu'il recherche plus les caresses que ce qu'il est méchant. Mais bon, sur le coup... ! Pour ceux qui veulent continuer, il faut traverser le torrent car le sentier se trouve sur la rive gauche du lac. Pour ma part, je reprends mon itinéraire à sens inverse pour rejoindre le reste de la troupe puis nous nous rendons au refuge pour y boire un coup et pour les dames, déguster une tarte maison. Il est l'heure de rentrer. Nous prendrons l'autre itinéraire pour redescendre. Après le lac noir, le chemin part vers la droite. La descente reste néanmoins difficile et délicate. Il faut rester attentif à ne pas glisser, d'autant plus que les jambes sont lourdes de la montée. Plus loin, nous retrouvons notre croisement des deux ruisseaux. Puis, pour ne pas reprendre le passage dans la forêt, assez pentue, nous optons pour un chemin forestier. Si sa pente est plus acceptable, il nous contraint à faire un détour de 2 kilomètres. La fin est très agréable puisque cette piste suit le torrent du Pleynet. C'est tout de même avec soulagement que l'on entrevoit au loin la barrière qui signifie pour nous la fin de la balade et quelle balade.
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