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La météo est toujours incertaine. Nous ne savons pas comment vont tourner les nuages. Nous jouerons la précaution et prendrons une balade pour laquelle le véhicule ne sera pas loin. C'est le lac du Clou qui recevra notre visite. Pour s'y rendre, il faut d'abord gagner le hameau des Chozeaux en prenant la route à Beaufort (après le pont sur le Doron, direction Arêches, à droite dans le virage). La route s'élève rapidement vous offrant un panorama sur les villages de Beaufort et d'Arêches. Puis parvenu aux Chozeaux, il faut continuer sur la route forestière qui est de très mauvaise qualité. La montée se fera pratiquement tout le temps en première. Néanmoins cela permet de gagner pas mal de dénivelé puisque des Chozeaux au lac, il reste encore 500 mètres à monter. Après avoir laissé le véhicule dans un virage nous continuons le sentier forestier. Nous retrouvons le GR sur notre droite. Celui monte rapidement et de manière abrupte. La forêt est néanmoins très belle et atténue la fatigue due par cette brève mais sèche montée. Ce lac est peu visité. Les touristes lui préfèrent Roselend ou Saint-Guérin. Le lac est entouré d'épicéas. Il est envahi par la végétation et il est amené à disparaître. Tout ceci est expliqué sur un panneau proche du lac. Cependant, ce petit lac ne manque pas de charme. Nous y apprécions le calme et la sérénité. Mais comme la météo n'est pas fiable, nous ne nous y attarderons pas, hélas ! Nous partons maintenant en direction du lac couvert. Pour s'y rendre, prendre la direction du sud. Vous retrouverez le sentier. Vous contournerez une grande prairie par le sentier (panneau indicateur) pour retrouver sur votre droite le chemin en direction du Mont Mirantin. Le lac couvert a quasiment disparu. Il reste encore une belle flaque, mais pour combien de temps ? Juste au dessus du lac couvert, un autre lac complètement asséché par la végétation. En prenant un peu d'altitude, vous aurez une vue sur le Mont Blanc. Nous reprenons le chemin du retour ; sur le trajet, un bel exemple d'amanite Tue mouche. Du chemin nous apercevons au loin le barrage de la Gittaz. En voiture, parvenu aux lieu-dit "Le Mont", arrêtez-vous pour contempler la pittoresque chapelle du bord de route. A l'aller vous ne la remarquez pas car on aperçoit que l'arrière. Après avoir retrouvé la voiture, nous partons pour le barrage de la Gittaz et le lac du même nom. Le décor n'est pas exceptionnel et le lac lui-même n'offre pas d'attrait particulier. Mais comme il ne faut pas d'effort pour s'y rendre, la déception n'est pas grande. L'endroit qui semble le plus avantageux pour les photos se trouve au Chatellard. Le barrage fait partie de l'aménagement hydroélectrique Roselend-La Bathie. Il a été construit en 1963 sur le verrou de la cuvette glaciaire et achevé en 1967. Le lac reçoit les eaux de la Gittaz, les eaux collectés du Salestet dont on peut voir le déversoir sur la rive droite mais aussi les adductions du barrage de Roselend par une galerie de 2 km. |