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Premier jour, premières gouttes ! Nous ne sortirons que l'après-midi et pour notre mise en jambe nous ferons le sentier botanique du col du pré. Ce col se trouve à 1703 mètres d'altitude et se trouve à 7 kilomètres de notre lieu de séjour. La distance est courte mais la route est sinueuse, étroite et assez fréquentée par les touristes et les locaux. A 14 heures, nous parvenons au col avec une vue sur le Mont-blanc mais celui-ci est couvert par un nuage. A droite nous apercevons la Pierra-menta, fameux lieu dans le Beaufortain. Au bas se trouvent le lac de Roselend et son barrage du même nom. Nous nous enfonçons dans la forêt. Les panneaux indicateurs précisent les arbres que nous rencontrons sur le chemin comme cette Épicéa de 21 mètres de hauteur, vieux de 140 ans. Au détour d'un virage nous rencontrons un lac couvert. C'était habituellement un point d'eau utilisé pour les troupeaux mais désormais c'est devenu une tourbière, comme beaucoup d'autres lacs qui au fil des années perdent leurs eaux et se laisse envahir par la végétation. A la sortie de la forêt, nous nous trouvons dans une prairie avec vue sur la roche Parstire. Nous quittons le sentier principal pour revenir à notre point de départ par un autre itinéraire. Le chemin alterne entre alpage et forêt, tout en nous donnant une vue sur le massif du Mont-blanc avec toujours son satané nuage sur le toit ! Une fois ce petit tour achevé, nous descendons vers le lac de Roselend. Celui-ci se dévoile au fil des hectomètres. Puis, c'est le passage sur le barrage. Comme bon nombre, nous nous y arrêterons pour faire quelques pas dessus et apprécier la grandeur du barrage et la profondeur du lac. Ce barrage prend appuie sur une voûte qui obstrue la gorge du Doron. Le lac recouvre un village dont la chapelle a été reconstruite sur les bords de la route. Nous continuons par le Col du Meraillet pour atteindre le Cormet de Roselend (1967 m). Sur le trajet, la chapelle sus nommée immortalisée par les photographes amateurs et professionnels ; elle n'échappera pas à des clichés supplémentaires de notre part. Le Cormet de Roselend est une dépression longue de plusieurs kilomètres. Il permet de faire communiquer les vallées de Roselend et des Chapieux. Ce Cormet frappe par les paysages austères, parsemé de roc et les champs à perte de vue. On se sent petit face à cette immensité. Au sommet, le vent nous refroidit et nous contraindra à redescendre pour prendre le goûter. Nous stopperons sur un belvédère avec une autre vision du lac. Mais celui-ci est si grand que ces facettes sont nombreuses et que chaque endroit révèle une autre vision. En redescendant dans la vallée, nous passerons par le hameau de Beaubois pour nous rendre au pied du barrage de Roselend. Du haut du barrage, j'avais aperçu en contrebas une route. Un coupe d'oeil sur la carte m'a confirmé son existence. C'est une route pittoresque sur laquelle il est préférable de ne croiser personne de part son étroitesse. Son issue est clos par une barrière EDF interdisant de se rendre plus en avant. Mais cela est suffisant pour être impressionné par la grandeur de l'ouvrage. Nous terminerons la journée par une visite des anciennes rues de Beaufort, les ponts fleuris sur le Doron et son église. Celle-ci possède une splendide chaire sculptée datant de 1722. A la sortie de l'église, sur un mûr un reste ancestral "gendarmerie impériale". |