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La vallée du Marcadau est la seconde vallée accessible depuis le pont d'Espagne, l'autre étant la vallée de Gaube. Son charme est différent de celui de la vallée de Lutour. Elle est plus sauvage, plus rustique, plus rude que sa consoeur. Le nom Marcadau vient de lieu du marché. En effet, c'est là que se tenaient les transactions de bétail entre Espagnols et Français. Le départ de la balade se fait depuis le parking du pont d'Espagne. Le début de celle-ci peut se faire soit par la rive gauche du gave soit par la rive droite. Nous avons emprunté la rive gauche, plus sauvage et nous nous réservons le côté droit, plus suave, plus doux, avec ses herbages, pour le retour. Nous passons par le chalet du Clot et traversons le plateau du même nom. Les cris des marmottes nous parviennent et nous pouvons les voir sauter entre les pierres. Ce petit jeu dure jusqu'au pont du Cayan par lequel nous traversons le gave. Commence alors une partie assez raide avec 100 mètres de dénivelé sur 1 kilomètre. Heureusement, le passage est en forêt et nous sommes protégés du soleil. Ce n'est pas le coin le plus agréable puisque les arbres nous cachent les montagnes environnantes et le sentier est en fait un chemin forestier emprunté par les 4x4 et autres véhicules de montagne. Au pont d'estalounquet, la vallée s'éclaire et se montre à nos yeux, déjà habitués par tant de splendeur. Le gave serpente dans l'herbe, ressemblant, en ce passage, à la vallée de lutour. Notre marche continue sur le plateau avec un chemin qui s'élève en pente régulière. Sur la fin, l'espace se resserre. La montagne se fait plus proche. Au loin, nous devinons les grands espaces. Encore quelques rochers à passer et voilà le refuge Wallon avec derrière la chapelle du Marcadau. Devant nous, une immense prairie où s'y trouvent, pèle mêle, des chevaux et des vaches. Il nous faut trouver un endroit au calme pour ne pas être dérangés par les bestiaux. Le retour s'effectuera par le même chemin, hormis sur la fin du parcours où nous emprunterons la rive droite. Cette rive est très fréquentée par les nouveaux parents ou par les anciens ; très facile par sa platitude mais aussi très douce pour les pieds. La balade se conclura par un joli spectacle puisqu'un isard s'est aventuré à une vingtaine de mètre du sentier pour le grand plaisir des passants.
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