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10 ans ! 10 ans que le poster des Oulettes de Gaube me nargue sur le mur de la salle à manger. Et bien, voilà, c'est fait nous y sommes allés. Si la première tentative avait échoué en 1990 en raison du mauvais temps, cette année c'est sous un soleil magnifique que nous avons accompli la balade. Pour cette randonnée, vous arriverez par Cauterets, puis vous gagnerez le parking du pont d'Espagne. La marche est longue et c'est cela qui la rend difficile. Sinon, le dénivelé s'absorbe sous la forme de 4 étages. Le premier se franchit aisément puisque vous avez la possibilité de prendre le télésiège de Gaube qui vous avalera 200 mètres (entre nous, c'est, je pense, la partie la plus dure), autant en profiter et économiser vos jambes pour le reste. En haut du télésiège, il suffit de dérouler tranquillement. Le lac de Gaube se dessinera petit à petit, reconnaissable par sa couleur bleue. Au fond, les prémices du Vignemale, l'objectif à atteindre. Nous laissons le lac sur notre gauche et nous nous dirigeons vers la cabane du Pinet. C'est en suivant le gave des Oulettes que nous continuons. C'est le début du second étage qui se terminera à la cascade Esplumousse à 1949 mètres ; belle cascade, mais difficile à photographier. Ce n'est pas tout, ne nous attardons pas, il reste encore du chemin à faire. La cascade "Darré Esplumousse" constitue le troisième étage. Une fausse impression peut faire croire que nous sommes arrivés, mais non. Le spectacle commence à être grandiose. Le Vignemale se montre majestueux. L'herbe est abondante et le gave se fait plus tendre, plus généreux de son eau. Il nous reste un bon kilomètre a effectué dans ce paysage calme. La faim commence à faire son apparition et la tentation de s'arrêter est forte. Pourtant le refuge des Oulettes n'est plus bien loin. Il ne reste plus que le dernier étage à passer, un dénivelé de 100 mètres pour retrouver notre objectif. Pour ma part, j'en pleurerai presque ! Magnifique ! C'est l'heure du repas, enfin. La journée se complètera par l'arrivée d'une marmotte que les enfants et moi arriverons à approcher. La carotte que j'avais dans la poche sera vite engloutie au grand désespoir des deux filles. Hélas, pas d'appareil photo pour immortaliser la scène de ce souvenir impérissable puisque mon épouse se charge, elle, de mettre sur la pellicule le Vignemale et son glacier. L'heure du retour sonne, par le même chemin. Cette fois, nous descendons directement au pont d'Espagne sans prendre le télésiège ce qui nous donne l'occasion de voir le lac des Huats.
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