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Dimanche 21 juillet 2001 ! Le tour de France arrive dans la vallée voisine, celle de Luz Saint-Sauveur. Deux bonnes raisons pour ne pas prendre la voiture et de marcher dans le coin. Le temps est splendide, encore une fois, nous irons donc dans la vallée de Lutour. En voiture, nous gagnons l'hôtellerie de la fruitière (ancienne fromagerie) en passant à la Raillère où se trouve la cascade de Lutour. Malgré l'heure (10 h) le parking est déjà passablement rempli. Il semblerait que nous n'ayons pas été les seuls à nous réfugier ici pour éviter la cohue de la route. Nous ne serons pas seul sur les 10 kilomètres aller retour de cette splendide balade qui ne comporte pas de difficulté, si ce n'est une petit montée à mi-parcours. Toute la promenade se fait le long du gave de Lutour. La première partie permet de chauffer les muscles sur un terrain pratiquement plat. Cela laisse ainsi le loisir de rechercher sur votre droite les isards et notamment les femelles et leurs petits. Pensez à vous équiper d'une paire de jumelle car sans être trop farouche, les animaux restent cependant à distance respectable. Nous arrivons sans fatigue au portail du Limouras en ayant traversé un joli bois qui nous promet bien des merveilles pour le goûter du retour. Le temps de se désaltérer et nous repartons sur le sentier qui devient sinueux et plus pentu. Cela se traduit par l'apparition de cascades qui s'en être aussi spectaculaires que celles du Val Jeret possèdent néanmoins un charme certain. A la sortie du bois, le lac se devine avec à son arrière plan les sommets du Pic de la Sède et du Pic de Labas. Voilà le lac ! Comme tout lac de montagne, il respire la tranquillité. Seuls quelques cris de marmottes rompent le silence. C'est l'heure du repas. Moment toujours agréable, qui outre de remplir son estomac permet d'examiner attentivement le décor et parfois de rêver d'exploits futurs. Sur les pentes on aperçoit le chemin qui monte jusqu'au pic Arraille pour basculer dans l'autre vallée et se retrouver nez à nez avec le Vignemale et les oulettes de Gaube. Le retour se fera par le même chemin. Lentement, en appréciant le fabuleux décor naturel. Ne pas oublier la petite halte dans le bois, le long du gave qui serpentent à travers les arbres en créant une multitude de petits îlots. C'est aussi le moment de rafraîchir les pieds.
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