Carte IGN : 3142 OT | Dénivelé total : 334 m | Durée : 3h20 | Difficulté : Facile

 

Je vous amène aujourd'hui dans ce que l'on pourrait qualifier de "mon jardin". En effet, proche de notre domicile, la balade à la ferme des Mayorques est l'une des premières balades réalisées avec nos filles. Cela remonte à 1997, soit 20 années. Depuis, les lieux ont changé. La bâtisse a été quelque peu retapé. Des tableaux d'information ornent les anciennes granges ou étables. Les arbres, très anciens, poursuivent leur vie sur le plateau, protéger des animaux sauvages et notamment des sangliers.

Son emplacement central permet aux randonneurs de s'y rendre depuis plusieurs départs :

• Le trou du rat (voir notre balade)
• la fond de l'orme (Même balade que précédemment)
• la roquette
• les gorges du régalon

En ce qui nous concerne, c'est depuis la petite école de la Roquette que nous démarrons notre balade. Il y a de la place pour y laisser son véhicule. Comme il s'agit d'une balade assez courte, inutile de chercher à gagner quelques hectomètres. Cette école transpire la tranquillité et il doit y faire bon d'y étudier. Nous passons devant la chapelle Ste Thérèse et nous tournons à droite, sur la route goudronnée. Puis, nous prenons à gauche jusqu'à la fourche. A ce niveau, prendre le sentier de gauche puis continuer sur cette piste jusqu'au panneautage qui indiquera probablement la direction du Régalon.

Nous surplombons une belle villa sur notre droite. Nous parcourons, sur cette agréable piste sinueuse, environ 800 mètres pour parvenir à un carrefour. Nous prendrons à gauche, direction les Mayorques. C'est dans cette partie là que se trouve la quasi totalité du dénivelé. Cela ne dure pas très longtemps et se monte néanmoins aisément, pour peu que l'on soit habitué à marcher un minimum. A mi-chemin de la montée, un petit promontoire permet d'une part de se désaltérer mais aussi de contempler le paysage. Encore une centaine de mètres à gravir pour pouvoir bénéficier d'une vue nettement plus intéressante qui s'étale de la montagne Ste-Victoire, aux Alpilles. Au centre, l'ancien lit de la Durance.

Le chemin continue sur un faux plat pour nous conduire sur le plateau de la Crau de Mayorques. En contre bas, la ferme baigne sous le soleil radieux de la journée. Vous pouvez alors profiter pour en apprendre un peu plus sur la faune locale, sur l'histoire des lieux. Un troupeau de mouton attend sagement que le berger les libère pour un espace plus vaste sous l'oeil bienveillant du "chien de berger". Celui-ci, dans sa caravane, se prépare son repas et une bonne odeur d'oignons grillés monte aux narines. C'est bientôt l'heure de se restaurer mais nous chercherons un coin plus adapter au pique nique.

Je constate que le petit champ d'abricotiers qui était derrière la ferme à disparu. Fini, la culture de quelques variétés plus anciennes. Nous continuons notre périple pour arriver au grand carrefour, là où se trouve une citerne. C'est ici que nous prendrons le repas et que nous soufflerons une petite heure.

Nous reprenons la balade. Nous prendrons la direction du trou du rat, via un chemin qui nous fera passer devant les ruines de la ferme Petrossi. Attention de ne pas se tromper dans le carrefour. Il faut prendre le chemin qui part vers la gauche, légèrement en contrebas et parallèle à un sentier principal qui conduit aussi au trou du rat. Ce chemin fait rapidement un virage vers la gauche. 800 mètres plus loin, les ruines se dressent. Toujours les mêmes offrant un grand espace herbeux pour s'y reposer et méditer. Nous ne ferons qu'y passer tout en profitant de la beauté des lieux avec les cèdres et les chênes blancs qui bordent le sentier. Un peu plus loin, à une citerne, nous prendrons le sentier qui part vers la gauche. Il s'agit du vallon de Roque Rousse. Au début, la piste est très pierreuse. Plus loin, elle se fera plus agréable. La pente est faible et le retour est très facile. Nous passons devant le sentier qui descend directement de la ferme des Mayorques (descend est bien le mot car la pente est raide et dans des pierres, à éviter).

Avant le passage étroit qui marque la fin du vallon, nous passons devant une belle prairie dans laquelle des céréales sont cultivés. L'espace est entouré de genêt fort odorant. Un peu plus loin nous retrouvons le sentier que nous avons emprunté le matin. Et nous voici revenu à la voiture ! Une bien belle balade à faite tout de même lorsque la chaleur n'est pas trop forte car "ça tape" fort sur le plateau.