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La Dent Parrachée - Dôme de Chasseforêt - Col de la Vanoise - Grande Casse - Grande Motte Lorsqu'il faudra dresser le classement des plus belles randonnées de ces vacances, il n'y a aucun doute pour moi, la balade au refuge de la Femma, le long du vallon de la Rocheure, figurera en bonne place. Une nouvelle fois, nous nous rendons au parking de Bellecombe près de Termignon pour prendre la navette. Nous n'irons pas bien loin puisque nous descendrons au refuge du plan du Lac. Vous pouvez avoir les tarifs sur la page de la balade dans le vallon de la Leisse. Si vous avez des enfants en bas âge, vous pouvez raccourcir la distance et diminuer le dénivelé en prenant la navette jusqu'à Plume fine. Vous vous priverez cependant d'un splendide panorama sur le col de la Vanoise et sur les glaciers. 10h10, nous prenons la navette pour descendre 5 minutes plus tard au refuge. Le temps est splendide. Depuis le refuge, nous prenons le sentier qui part vers la gauche, à flan des rochers de Lansarlia. Quelques mètres plus loin, il est temps de faire un panorama sur le massif de la Vanoise, de la Dent Parrachée à la Grande Motte. Le sentier est en balcon avec une faible pente. Ce qu'il faut pour remettre en marche nos jambes, fatiguée par les jours précédents et la longue journée auprès du lac du Mont-Cenis. Quelques pas pour découvrir le col de la Vanoise et le départ vers le vallon de la Leisse. Là aussi, une photo (et même plusieurs) s'impose. 1,5 km après notre départ, le sentier tourne à 90° pour nous amener dans le vallon de la rocheure. A nos pieds, masqué par la montagne, Plume fine où d'autres randonneurs stopperont. Nous continuons sur un plat sentier pour arriver à un éboulis. Soudain, un cri rarement entendu. Ce n'est pas une marmotte. Nous scrutons le ciel et puis, deux oiseaux semblant s'amuser. Ces deux oiseaux se rapprochent et son finalement deux aigles royaux qui planent sous nos yeux, à porter de main. Et les voilà se posant à 500 mètres mais invisibles à nos yeux. J'enrage car à quelques minutes près, nous aurions été très proches d'eux, mais il restera ce souvenir des les voir évoluer tranquillement, lentement ! Une fois les éboulis franchis, nous descendons vers la route du vallon de la Rocheure, à hauteur du ruisseau de Fontabert. 150 mètres plus bas, nous rejoignons la route et le torrent de la Rocheure ; sur la gauche la chapelle Saint Jacques, monument judicieusement placé pour les photographes. Nous continuons en direction des chalets de la Rocheure que nous rejoignons après le pont sur le torrent, là où se jette le ruisseau du Vallonnet en provenance directe du glacier du même nom. Sur un chalet, deux plaques commémoratives pour Christian Buffet, un médecin, et pour Yves Perino, rappellent que la montagne n'est pas sans danger. Nous franchissons les clôtures ; nous entrons dans les verts pâturages ! Nous y rencontrerons naturellement des bovins mais aussi une grande quantité de marmottes, de tout âge. Le décor est magnifique. Le torrent serpente par de petits méandres, sur fond de glaciers. Nous parvenons à la croix de la Fontaine Gaillarde squattée par de féroces animaux aux cornes sciées pour ne pas éventer les paisibles randonneurs... Non finalement, ils ne sont pas si féroces que cela :-) Nous distinguons maintenant le refuge de la Femma dominé par le rocher du même nom. Nous en ferons notre lieu de pique-nique, sous les rayons puissant du soleil, sous les cris des marmottes... et quelques minutes plus tard sous le beuglement des bovins rameutant le troupeau. Sous leur charge inéluctable, nous déménageons. Nous allons jeter un coup d'oeil à la cascade qui s'écoule du rocher avant de faire marche arrière et de reprendre le chemin du retour. Le trajet est tout de même long. L'itinéraire de retour est exactement le même mais sous un éclairage différent. Les marmottes sont de sortie ! Un vrai régal pour les enfants, mais ils sont rares ce jour à en profiter. Nous voilà au refuge du plan du lac et c'est à pied que nous rejoindrons le parking de Bellecombe pour la quatrième et dernière fois. Un adieu à ce magnifique coin où nous retournerons car il reste un goût d'inachevé. Reste à faire, les lacs de Lansarlia, mais aussi le refuge de l'Arpont. Peut-être en 2009 ! |