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Balade réalisée en juillet 2010, depuis Pralognan la Vanoise, dans la vallée de Chavière.
La voilà la balade de la quinzaine ! Jusqu'à présent, nous avions fait de magnifiques sorties mais c'est celle d'aujourd'hui qui nous offrira, enfin c'est mon avis, le plus beau panorama à la fois sur la vallée de la Chavière, mais aussi sur les sommets de la Vanoise. Plan de coupe du trajet de notre balade Le départ se fait depuis le parking du Priou, même lieu que pour aller au lac du chalet-Clou. La balade se décompose en deux parties :
Nos jambes connaissent déjà ce premier tronçon. Elles se souviennent que le pourcentage du dénivelé est important mais dans une balade de +900 mètres de dénivelé, il faut s'attendre à faire travailler les jambes. Nous montons cependant rapidement puisque 55 minutes plus tard, nous voici arrivés à l'intersection avec le sentier qui conduit au lac du chalet-Clou. Le temps d'une petite pause et nous repartons en direction du chalet des Nants. Nous traversons le ruisseau pour passer sur sa rive droite et petit à petit le sentier s'élève pour conduire au chalet ainsi qu'au début du parc national de la Vanoise. Nous commençons à dominer le cirque des Nants qui abrite un troupeau de bovins. 30 minutes plus tard, nous voici au chalet, enfin à ce qui sert de chalet puisque la bâtisse en pierre tombe en ruine. Elle constitue cependant un bon abri en cas d'orage impromptu. Nous reprenons la progression qui va s'avérer pénible mais sur un chemin qui serpente et permet une marche régulière tout en stoppant de temps en temps pour admirer le paysage (mais aussi pour reprendre son souffle). Nous pouvons ainsi voir la cascade qui tombe, depuis le glacier des Sonnailles, dans le cirque des nants, tout comme les névés, invisibles depuis le chalet des Nants. Et puis, au détour d'un lacet, voici en contrebas le lac du chalet-Clou, tel une flaque d'eau. Le panorama commence à se faire grandiose avec au loin le glacier de Gébroulaz et les sommets de Péclet Polset. Nous apercevons nettement les différents sentiers que nous avons empruntés ces 15 derniers jours. Pour vous aider à vous repérer, voici une photo avec les points clés numérotés puis expliciter sous la photo.
Quelques pas plus loin, viens le point idéal pour la photo qui, je pense, ornera l'un de mes murs tant elle est pure. Elle permet d'apprécier aussi le dénivelé réalisé. Un peu plus haut, c'est le haut du glacier du Génépy qui dévoile sa blanche glace. Vers le haut, nous nous retrouvons face, et apparemment à la même hauteur, que le sommet le petit mont blanc de la vallée de la Chavière. On aperçoit les randonneurs qui eux aussi s'élèvent par les lacets pour parvenir à son sommet. Encore un dernier effort et après environ 3 heures de marche, nous voici au refuge de la Valette. Comme par magie, les toits surgissent puis derrière, majestueusement, apparaît la Grande Casse et tous les autres sommets depuis le Grand Bec. Sous un ciel encore bleu, on aperçoit au loin le massif du mont blanc ainsi que la Pierra Menta, sommet du Beaufortain. Là aussi, j'ai tenté, pas si facile que cela, de repérer les différents sommets en espérant ne pas avoir fait de bourdes.
Après être restés quelques instants devant ce spectacle, sans nous rendre au refuge, nous piquons à droite sur un sentier bien marqué pour rejoindre un plan d'eau, qui ne porte pas de nom, sous le pic de la Vieille femme, avec en hauteur le bord du glacier des Sonnilles. Cette petite flaque ne manque pas de charme et surtout elle permet d'abriter le temps d'un repas (et le temps d'une sieste) les randonneurs. Après le repos, nous gagnons le lac de la Valette, en se dirigeant au nord-nord est en direction de la muraille noire. Le lac est à ses pieds et nous pourrons le voir en surplomb. Attention à ne pas trop vous approcher si vous craignez le vertige. Selon par où vous arrivez, vous êtes à pic ! Puis nous essayons de suivre la courbe du lac tout en descendant un peu pour avoir un autre point de vue. Ensuite, je gagnerai le flanc de la colline à l'ouest pour pouvoir prendre le lac sous sa paroi rocheuse. De là, vous n'êtes pas bien loin de Pralognan et si vos jambes le désirent, vous pouvez emprunter le chemin des cirques de Pralognan pour voir le village en surplomb. Vous pouvez même en passant par le Petit puis le Grand Marchet revenir au village. Et pour récupérer votre voiture, laissée au parking du Priou, vous pouvez emprunter le petit train touristique qui se transforme à cette occasion en navette pour randonneurs. Pour ma part, je remonterai (incroyable comme ces quelques mètres de dénivelé sont difficiles à faire) au refuge de la Valette. A noter que si personne ne vous attend au chalet, vous pouvez directement prendre le sentier qui contourne le refuge. Le sentier rejoint plus loin celui qui monte au refuge. Au refuge, nous pouvons observer quelques chocards à bec jaune venus s'alimenter des restes laissés par les occupants. Cela me permet d'aborder le chapitre faune qui comme souvent va rester vierge. Bien sûr, nous aurons nos habituelles marmottes qui auront été fidèles au poste tout le long du séjour. Par contre, il parait que le cirque des Nants offre des courants d'air prisés par les aigles royaux ou le gypaète barbu. Rien pour nous ! Idem pour les chamois, j'ai eu beau jumeler à droite, à gauche et rien de tout cela ! Tant pis ! Le panorama compense largement ce manque. Le retour se fait par le même chemin. La descente est très agréable car elle permet d'apprécier le paysage sous un autre éclairage (le soleil ayant changé de position). La descente est douce et permet d'apprécier le changement de température qui se fait lorsque la fin d'après midi se présente. Nous voici revenus au véhicule et c'est là que se terminent les randonnées des vacances 2010 ! |