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Balade réalisée en juillet 2009, dans la vallée de la Tarentaise, près de Tignes
Aujourd'hui, nos filles nous quittent pour rentrer dans le midi. Elles partent en fin d'après midi, nous laissant, comme l'an dernier, en tête à tête pour une dernière semaine. Mais, pour ne pas perdre une si belle journée, nous irons au lac du plan du cheval. C'est un petit lac, assez rapide à atteindre qui se trouve près du barrage du saut. Lors de notre dernier séjour en tarentaise, nous étions allés au lac de la Sassière et au lac du Santel. Le départ de la balade se fait depuis le barrage du Saut (2280 m). Situé entre le barrage du Chevril et celui de la Sassière, il appartient à l'un des plus important ensemble hydroélectrique français. Le barrage et le parking utilisé par les randonneurs se trouvent à l'entrée du vallon de la Grande Sassière. La route qui y conduit se trouve près du barrage du Chevril (appelé aussi barrage de Tignes). Il faut prendre direction le Villaret du Nial. La route qui conduit au barrage (6 km) est pittoresque ; elle monte sévèrement en lacets resserrés. Au fil des virages, le lac du Chevril apparaît, ainsi que la Grande Motte et le Mont Pourri. Une fois le véhicule garé, nous gagnons la rive gauche du lac en passant sous le barrage. Les chemins sont multiples. Ensuite, nous longeons le lac puis le ruisseau qui alimente le lac du Saut. Bien que le lac du Plan du Cheval se trouve sur notre droite, nous continuons à longer le ruisseau et cela jusqu'aux ruines qui se trouvent environ 300 mètres après le chalet de la Sassière. Le chemin s'élève vers la droite à travers les pâturages. Le chemin est bien marqué par les nombreux passages des randonneurs, mais il n'y a pas de marquages, ni de cairns. Nous quittons la vallée de la Sassière en nous dirigeant vers le sud ouest. Parvenu vers l'altitude 2000, le chemin devient plat, en direction de l'ouest. Il nous ramène presque en surplomb du lac du Saut. Le sentier oblique ensuite vers la droite en direction du Sud et après une dernière montée, le lac du Plan du cheval se présente à nous, blotti contre la Pointe de Picheru (2953 m) et la combe du Mont. Un îlot de linaigrettes apporte une touche supplémentaire au paysage. Un petit névé résiste à la chaleur, mais ne passera probablement pas l'été intact, tant la châleur est forte. Il alimente ainsi le lac en eau. Nous prendrons notre repas dans ce havre de paix, ignoré par bon nombre de randonneurs. C'est cependant une bonne alternative pour ceux qui ne dispose pas de beaucoup de temps mais qui veulent s'offrir un bon bol d'air ainsi qu'une superbe vue. En rouge, le passage que nous avons emprunté pour le retour. Attention, cela peut être dangereux selon votre agilité et l'âge des marcheurs. Pour le retour, nous couperons notre chemin et emprunterons une voie plus directe mais un peu plus périlleuse. Rien de réellement dangereux mais il faut rester prudent. Nous rencontrons un passage délicat, dans une faille de la paroi rocheuse qui permet de descendre et rejoindre ensuite le parking. Si vous êtes sujets au vertige où si vous avez des enfants en bas âge, il est plus sage de rentrer par le même itinéraire. Cela vous fera profiter d'avantage de l'environnement et vous donnera une opportunité supplémentaire de voir des marmottes, les grandes amies des enfants. Nous voici revenu à notre point de départ, non sans avoir photographier, comme il y a deux ans, les ruines avec la station de Tignes en fond. |