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De Gauche à droite Tout au fond à gauche les aiguilles d'Arves - sous les nuages, la dent Parrachée - le dôme rocailleux, le dôme d'Arpont - le dôme enneigé, le dôme de Chasseforêt - le col de la Vanoise - la grande casse - et tout au fond à droite, la grande Motte Une petite balade qui s'annonce avec un dénivelé faible histoire de ne pas se mettre dans le rouge en ce début de vacances. Le livre, excellent, "Les randonnées de Vanoise - Haute Maurienne" de Patrick Col nous a donné envie de faire cette petite sortie. Sauf que nous avons du stopper avec le véhicule plus tôt que prévu. En effet, le guide proposait de débuter la balade à une altitude de 2300 mètres, mais nous n'avons pas de 4x4 ! Mais commençons par le commencement ! Pour trouver le lieu de stationnement, il faut se rendre à Termignon. De là, tournez à gauche sur une route en face de l'office de Tourisme. Elle vous permettra de passer sur l'Arc pour vous rendre au télésiège de la Girarde. Vous pouvez si vous le souhaitez prendre le télésiège qui vous conduira en deux tronçons au replat des Canons. Sinon, vous faites comme nous, vous montez avec la voiture, mais attention, la route est vraiment endommagée et il nous faudra 1 heure pour parvenir aussi au replat des Canons. Nous avons regretté d'avoir pris la voiture ; pas amusant en véhicule de tourisme sur les pistes forestières ! Nous voici arrivés ! Il est déjà 12 heures, en route vers le lac de Solières. La première partie se déroule en forêt, très agréable. Puis, ce sont les pistes de ski qui prennent le pas sur le bois et nous offrent en pâture au vent froid qui me ferait presque regretter le Mistral chaud du mois de juillet. Cependant, la vue est splendide sur la dent Parrachée et les glaciers de la Vanoise, malgré des nuages toujours présents. On aperçoit aussi plus nettement les aiguilles d'Arves. Nous continuons notre chemin, en suivant les traces rouges, en espérant parvenir rapidement au lac. Cela fait maintenant 45 minutes que nous marchons. Nous parvenons à une patte d'oie (là où nous aurions du laisser le véhicule). Nous prenons la piste de gauche. Il faut encore marcher pendant 45 minutes pour parvenir au lac que l'on ne vois pas de la piste mais que l'on devine par la forme des montagnes. Il est sur notre gauche. Nous nous repérons aussi par son canal d'évacuation, même s'il est à sec. La vision n'est pas enchanteresse et son allure nous fait penser au lac de Gers par son aspect desséché ou au lac de Flaine. Il faut en faire le tour pour le découvrir sous un aspect plus hospitalier. Le repas avalé, nous partons pour le lac Martin. Nous partons par l'évacuation du lac puis une fois parvenue à la piste, nous la traversons pour suivre le ru à sec en cette saison. Il nous conduira à la piste. Nous la prenons par la gauche pour découvrir, toujours sur notre gauche, le lac, après une ferme. Nous avons marché encore 40 minutes. Le trajet entre les deux lacs nous permet d'apercevoir de nombreuses marmottes, surtout près des ruines au dessus de la ferme. Elles restent farouches et il est difficile de les approcher à plus de 20 mètres. Le lac, pas très grand, à la curiosité de ressembler au lac Pavin, dans le massif central. C'est un lac qui est enfoncé dans un trou, bien rond. En prenant un peu de l'altitude, et suivant le ciel, vous pouvez apercevoir le reflet des montagnes. Mais le vent, toujours présent, n'incite pas à traîner. L'environnement, non plus puisqu'il s'agit d'un lieu d'abreuvage pour les bovins du coin. N'empêche, les photos sont belles ! Le retour se fait par la piste, en revenant sur ces pas. Plus loin, vous retombez sur la patte d'oie du matin dont nous avions emprunté la branche de gauche. Le retour depuis le lac Martin s'effectue en 1 heures. Non loin du chemin, un troupeau de mouton dont nous entendons et voyons les 4 ou 5 chiens Patou qui surveille les ovins. 3 jours plus tard, nous apprendrons par le journal régional que 3 de ces chiens ont attaqué une randonneuse. Celle-ci ne dût son salut qu'à la présence d'un garde forestier. Souvent, nous verrons des panneaux informons de la présence possible de ces chiens et de la conduite à tenir face à eux. On est loin de la Belle de Belle et Sébastien |